Acheter une voiture d'occasion électrique va devenir plus intéressant
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Le marché des voitures électriques fait face à un défi majeur de prix, avec un coût moyen actuel de 41 000€ contre 35 000€ pour les véhicules thermiques. La batterie, qui représente aujourd'hui 30 à 40% du prix total, devrait voir sa part réduite à seulement 30% d'ici 2030, grâce à la baisse du coût des matières premières, l'amélioration de la densité énergétique et le développement de nouvelles technologies comme les batteries au sodium. Ces perspectives encourageantes laissent entrevoir des véhicules électriques plus abordables et accessibles, tant sur le marché du neuf que de l'occasion, rendant la transition énergétique de plus en plus attractive.

Si les contraintes d’autonomie et de disponibilité des bornes de recharge liées à la possession d’une voiture électrique s’estompent de plus en plus, elles sont encore fragilisées par un prix de vente nettement supérieur à celui d’une voiture thermique : 41 000€ en moyenne, contre 35 000€, d’après Auto Infos. Un surcoût tarifaire qui est néanmoins amorti par le coût d’usage, moins élevé pour une voiture électrique que pour une thermique. Mais il faut aussi prendre en compte l’après-vente, et notamment les frais liés à l’éventuel remplacement de la batterie. Et sur ce sujet, ça pèche, mais tout n’est pas perdu.
Le coût des batteries diminue et allège la facture finale
On le sait, la batterie représente entre 30% et 40% du prix d’une voiture électrique : on vous laisse imaginer la facture salée en cas de panne ou de casse des modules ! D’après un rapport de la chercheuse Liz Najman pour Recurrent, ce taux atteint même 75% pour une voiture de 15 000€ ! Mais pas d’inquiétude, il va bien baisser au fil des années, puisque la chercheuse estime qu’en 2030 il sera ramené à 30% du prix total seulement. Une différence drastique, qui s’explique par la baisse du coût des matières premières et notamment des métaux rares utilisés dans les cellules de batteries, notamment le lithium, le fer et le phosphate qui caractérisent les batteries LFP, de plus en plus à la mode sur le marché.
Des voitures électriques plus abordables en 2030
Autre explication : la densité énergétique des batteries évolue, si bien qu’on peut désormais tirer plus de puissance à partir d’une batterie plus petite et moins chère à fabriquer. Et cela va encore progresser avec les futures batteries au sodium, qui remplaceront celles au lithium. Enfin, la recyclabilité des batteries s’améliore, ce qui permet de réutiliser des matières premières à moindre coût, pour faire baisser les coûts totaux de conception de la batterie. 2030 ce n’est pas demain, certes, mais les perspectives d’avoir des voitures électriques réellement accessibles d’ici la fin de la décennie se profilent, tant sur le marché du neuf que sur celui de l’occasion.