9 000 suppressions d'emplois chez Opel

Actualité Opel

Publié le: 26/11/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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General Motors, propriétaire de la marque, lance une restructuration qui touche presque toutes ses usines en Europe.

Trois semaines après avoir annoncé qu'Opel n'était plus à vendre, le groupe américain General Motors (GM) a présenté, hier, la facture de la restructuration qu'il envisage pour sa filiale. Au cours d'une visite en Allemagne, Nick Reilly, le patron des activités européennes de GM, a indiqué que près de 9 000 emplois seraient supprimés sur les 50 000 que compte le constructeur en Europe.

Les quatre usines allemandes du groupe supporteraient un peu plus de la moitié des suppressions de postes. Celle de Rüsselsheim, la plus importante (siège d'Opel, à côté de Francfort), perdrait 2 500 emplois; celle de Bochum, 1 799; celles d'Eisenach et de Kaiserslautern 300 chacune. Celle de Saragosse (Espagne) perdrait 900 postes. Quant à celle d'Anvers (Belgique), 2 321 salariés actuellement, fermerait ou serait amputée de 750 postes. Seules les usines britannique d'Ellesmore Port et polonaise de Gliwice ne seraient pas touchées.

Coût de la restructuration : 3,3 milliards d'euros

GM a souligné qu'aucune décision ne serait prise définitivement sans que les syndicats aient été consultés. Ce qui devrait être fait le mois prochain.

D'ores et déjà, le puissant syndicat IG Metall a annoncé qu'il n'accepterait pas le plan de General Motors et en appellerait au gouvernement allemand, très mécontent de l'attitude du groupe américain.

GM a certes remboursé la totalité du crédit de 1,5 milliard d'euros que l'Allemagne lui avait accordé pour maintenir à flot sa filiale (somme qui, en fait, n'a pas été utilisée). Mais il cherche des aides publiques pour financer le plan de restructuration d'Opel, qui devrait se chiffrer à 3,3 milliards d'euros...

Ouest-France