Volkswagen Arteon, la berline haut de gamme

Essai Volkswagen Arteon

Publié le: 19/07/2017

L’Arteon marque le retour de Volkswagen sur le marché des berlines au positionnement haut de gamme. Sa mission est de remplacer avantageusement la CC et la Phaeton. Pour cela, elle compte sur le style, le confort et  l’équipement ultra-sophistiqué pour séduire une clientèle premium.

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  • Volkswagen Arteon berline haut de gamme sur route
  • Volkswagen Arteon berline premium sur route
  • Volkswagen Arteon vue arrière
  • Volkswagen Arteon vue de côté
  • Volkswagen Arteon et son design sophistiqué
  • Volkswagen Arteon à l'arrêt
  • Volkswagen Arteon vue de l'intérieur
  • Volkswagen Arteon le volant
  • Volkswagen Arteon zoom sur le tableau de bord
  • Volkswagen Arteon équipé d'écran de navigation
  • Volkswagen Arteon la boîte de vitesse
  • Volkswagen Arteon en gris
  • Volkswagen Arteon en gris vue arrière
  • Volkswagen Arteon en gris vue du coffre

Modèle essayé
Arteon Bi-TDI 240 R-Line

à partir de
37 800 €
Avis de la rédaction :
Les plus 2 ou 4 roues motrices
Habitabilité et coffre
Equipement sans lacune
Ligne réussie
Bon compromis confort/dynamisme
Nombreux équipements technologiques
Les moins Gabarit imposant
Visibilité arrière
Tarifs élevés
Direction peu parlante
Maniabilité

Digne descendante de la Passat CC (née en 2008 et devenue uniquement CC en 2012) la nouvelle grande berline Volkswagen Arteon légèrement surbaissée aux allures de coupé 4 portes dotée d’un hayon motorisé, soigneusement intégré, vient tout simplement chasser sur le terrain des BMW Série 4 et Audi A5 Sportback et autres Mercedes Classe E et BMW Série 5.

Pour se montrer à la hauteur de ses prestigieuses rivales, l’Arteon s’appuie sur sa propre identité et surtout montant assez haut en gamme.

Du haut standing

L'Arteon exploite à fond la plasticité de la fameuse plateforme MQB pour s’étendre sur 4,86 mètres, la dimension de sa cousine tchèque Skoda Superb.

Très élégante avec sa ligne de toit fuyante, très expressive avec son capot plongeant et le modelé de sa face avant composée de larges optiques se prolongeant jusqu’à la calandre et ses ailes arrière très marquées, force est de reconnaître que le vaisseau amiral de la marque - la future Phaeton reposera sur la plateforme MEB étudiée pour faciliter l’électrification du mode de propulsion - est sacrément bien dessiné. Un standing qui devrait plaire aux entreprises, lesquelles vont accaparer près de 80 % des ventes en France.

Conduite autonome en vue

Disponible en deux et quatre roues motrices avec un éventail de moteurs faisant la part belle aux 4 cylindres, la Volkswagen Arteon dispose d’un empattement énorme (2,84 m) qui lui offre une habitabilité record.

Incontestablement, le point fort de ce modèle réside dans son espace à bord assez remarquable en dépit de sa hauteur abaissée et d’une garde au toit à l’arrière un poil juste pour un très grand gabarit. Et lorsque vous ouvrez le hayon, vous découvrez une malle de coffre au volume de 563 litres en configuration classique, soit le record de la catégorie.

En revanche, le dessin de la planche de bord est tout ce qu’il y a de plus classique. Il est néanmoins pratique et offre, selon le niveau de finition deux écrans centraux de 8 ou 9,2 pouces.

Par contre, côté technologie embarquée, rien à redire. Tout ce qui se fait de mieux dans le domaine des aides à la conduite est disponible en série ou en option sur la berline Arteon, ouvrant la voie à la conduite autonome chez Volkswagen. Très évolué, le régulateur de vitesse se cale sur les informations de la navigation et adapte la vitesse en fonction du profil de la route et des limitations. Bluffant d’efficacité lorsque la route est bien délimitée !

Très bien équilibrée

Sous le capot, contrairement aux rivales, l’Arteon le choix se circonscrit à des quatre-cylindres : un 2.0 TSI de 280 ch (essence) et deux diesels de 150 ch (2.0 TDI) et 240 ch (2.0 Bi-TDI). Les versions les plus puissantes sont associées à la transmission 4Motion et la boîte est confiée à une DSG7 robotisée qui lui procure la prestance nécessaire dans les évolutions.

En action avec sa suspension pilotée DCC, le Diesel Bi-TDi de 240 ch, se montre redoutablement équilibrée, sur les routes étroites du Var. Plus typée confort que dynamisme, l’Arteon profite d’une direction précise du fait d’une motricité optimale obtenue grâce à la transmission intégrale de série.

Son encombrement et son poids (1650 kg) limitant bien évidemment ses prétentions en usage intensif, ce moteur coupleux (500 Nm disponible dès 1 750 tr/min) au niveau sonore contenu autorise de vigoureuses relances. Sans avoir l’âme d’une voiture sportive, la berline de Wolfsburg  est suffisamment agile et efficace pour prendre un certain plaisir à la pousser dans ses retranchements.

Christian Chéron


Moteur : 4 cylindres diesel bi-Turbo
Cylindrée : 1968 cm3

Puissance : 240 ch à 4000 tr/mn
Couple : 500 Nm à 1750 tr/mn
Transmission : intégrale 4 Motion
Boîte : automatique DSG 7 rapports

Vitesse max : 245 km/h
Conso (mixte usine) : 5.9 l
Emission CO2 : 152 g/km

Longueur : 4.86 m
Largeur : 1.84 m
Hauteur : 1.45 m
Empattement : 2.84 m
Coffre : 563 à 1557 l
Réservoir : 58 l
Poids : 1828 kg

ÉQUIPEMENTS


De série : Apple CarPlay et Android Auto. Phares full LED. Régulateur vitesse adaptatif. Détection et protection active des piétons. Assistance de maintien dans la voie (Lane Assist). Détecteur de fatigue. Caméra de recul. Hayon électrique. Assistance pilotée.


En Option : Peinture métallisée (de 200 à 1 380 €). Affichage tête haute (230 €). Toit ouvrant panoramique (1 350 €).

PRIX

De 37 800 € TSI 150 à 58 820 € pour le Bi-TDI 240 4 Motion
Malus 1 613 €

Les rivales de la Volkswagen Arteon

BMW Serie 4 Gran Coupé 430i 252 ch
BMW Serie 4 Gran Coupé VS Volkswagen Arteon Bi-TDI
à partir de 43 500 €
Avec cette version 4 portes du coupé avec hayon, on touche à la fibre émotionnelle et la sportivité. Joliment dessiné, le Gran Coupé ne manque pas d’allure et d’élégance. Pour le reste, comme ce modèle s’appuie sur la plate forme du coupé avec un empattement et des trains roulants identiques, sa tenue de route est exemplaire. En action, la caisse conserve sa rigidité avec une liaison au sol ferme et efficace. Du fait d’un centre de gravité assez bas, le conducteur a ainsi plus facilement des sensations, d’autant que le train avant très précis, enlève toute forme de roulis.
Audi A5 Sportback 2.0 TFSI 252 quattro
Audi A5 Sportback VS Volkswagen Arteon Bi-TDI
à partir de 46 500 €
Sa ligne effilée n’exclut pas certains aspects pratiques comme la présence de 4 portes et d’un hayon. Grace à sa nouvelle plateforme, elle a gagné en légèreté, en dépt de dimensions en hausse. De ce fait, elle est plus généreuse pour ses occupants. Montée sur une suspension sport, l’A5 Sportback affiche une efficacité routière et un agrément de conduite intéressants. Vive, assez agile et très équilibrée, elle sait se montrer stable dans les courbes rapides. Dommage que son amortissement, dans cette configuration, soit un peu trop sec. Car pour le reste, elle se profile comme une excellente routière.