Octavia (essai archivé)

   La resurrection de Skoda passait par un modele fort et un succes commercial immediat. L’argent et la rigueur technique du groupe VW ont donne aux Tcheques les cles d’une reussite nommee Octavia. Produite a 47 900 exemplaires en 1997, a 102 400 en 1998 et 143 000 en 1999, l’Octavia a su etre a la fois voiture de standing a l’Est et berline familiale abordable chez nous. Elle aura 4 ans en novembre, il etait temps de la rajeunir un brin, a la moitie de son existence. Des phares et feux a vitres transparentes, des boucliers nouveaux peints ton caisse c’est peu.
   L’intention compte plus que le resultat ! Reprendre une Octavia sur la route reserve cependant de bonnes surprises.
   La finition un peu baclee est devenue excellente, les sieges et l’amortissement un peu durs gagnent en confort meme si l’on pourrait mieux faire. En rabotant la banquette, on a trouve 2,2 cm pour les jambes mais l’habitabilite reste limitee aux places arriere.
   Les vieux moteurs abandonnes, la gamme Octavia demarre a 100 ch et dispose des meilleurs engins du groupe VW, avec TDI 100 ch a boite 6 sur le break Combi. L’equipement progresse encore plus, avec 4 finitions bien plus fournies qu’auparavant et climatisation des le 2e niveau.
   Plus que jamais, l’Octavia mise sur son joli minois et son super rapport equipement - prix, mais pour encore ameliorer son image, elle se dote d’une version sportive.
   La RS arrivera en janvier 2001, avec la mecanique 1.8 litre turbo essence 180 ch que les Audi A 3, TT et Seat Leon exploitent deja avec brio. Avec break et 4x4, l’offre Octavia devient tres seduisante et si ses prix grimpent c’est de facon raisonnable. Elle est devenue une valeur sure du marche.

Jean-Pierre GOSSELIN.