Nouvelle Mégane Renault : la technologie en série

Pour cette nouvelle mouture, Laurens Van Den Acker, le célèbre designer de la marque a travaillé sur plusieurs axes. Le premier était d’intégrer l’auto dans la nouvelle famille Renault. Cela se voit notamment sur la face avant avec la présence d’un gros losange. Le designer a également exigé un positionnement des roues « aux quatre coins » afin de donner une image plus forte en terme d’assise de la voiture et une répartition, sur les côtés, 1/3-2/3 entre les surfaces vitrées et les surfaces tôlées. Ajoutez à cela un travail sur les éclairages tant à l’avant qu’à l’arrière et vous obtenez au final une voiture séduisante.

Intérieur sobre

Intérieurement c’est beaucoup plus sage. On a le sentiment que sobriété et efficacité ont primé. En prenant l’exemple de Clio IV on remarque que la planche de bord est plus simple. Par contre tout est là avec notamment un écran intégré (vertical ou horizontal, selon les versions).

Sur le plan technologique, cette Mégane construite sur la même plateforme qu’Espace et Talisman a la chance d’hériter des avancées technologiques de ses grandes sœurs. On retrouve ainsi le système Multi Sense qui offre au conducteur la possibilité de choisir son style de conduite : sport, confort etc…On trouve aussi sur les niveaux supérieurs ou en options des équipements réservés généralement au haut de gamme comme l’affichage tête haute en couleur. Un des avantages de  l’auto réside dans la multiplicité des configurations possibles au niveau de l’affichage. Autour des compteurs on peut par exemple choisir d’intégrer des données comme le couple ou la puissance.

Et les quatre roues directrices ?

Sur route il nous a été permis de tester  un modèle diesel 130 chevaux doté d’une boîte mécanique à 6 rapports. Le premier ressenti est que la puissance disponible est largement suffisante  Sur ce point précis il est à noter que le modèle 1.5 dCi de 110 chevaux que nous avons pu prendre en main quelques instants est déjà plaisant.

Mais revenons à ce 130 chevaux. Sur un parcours mariant, petites routes, autoroute, et même quelques embouteillages en ville, la consommation constatée a été de 5,4 litres. Ce qui reste très honnête.

A noter qu’en mode sport, la course de l’accélérateur est particulièrement courte allant jusqu’à provoquer une certaine brutalité  si l’on ne prend pas soin de doser l’effort sur la pédale.

Un regret toutefois, l’absence des 4 roues directrices. Ces dernières sont pour l’instant réservées à la version GT essence de 205 chevaux. Dommage !

Bruno Mortier