Megane 2002 (essai archivé)

   Avec la commercialisation des la mi-octobre des Megane a 3 et 5 portes, Renault se relance avec eclat dans une categorie qui a represente 30 % des immatriculations sur le premier semestre. Mais il faut savoir qu’a terme (dans 18 mois) la famille Megane sera forte de sept modeles ayant chacun une personnalite propre et affirmee.
   La familiale de la gamme sera naturellement le nouveau Scenic, ce qui explique la conception de la berline : cette derniere ne cede pas a la tendance des voitures hautes (mais la garde au toit est appreciable) et privilegie l’habitabilite aux places avant. Les passagers arriere disposent de moins de place pour leurs jambes que dans la premiere Megane, et la contenance du coffre diminue legerement.
   L’interieur en revanche gagne enormement en aspect et en qualite, meme si certains plastiques decoivent encore un peu. Quant au design, il brille bien sur par son originalite visant a seduire une clientele plus jeune, qui aurait plutot tendance a se tourner vers la Golf.
   Pour enfoncer le clou, Renault soigne l’equipement de sa nouvelle Megane (une carte remplace la cle, le moteur se demarre par un bouton), la securite (on compte jusqu’a 10 airbags) et les aides a la conduite (regulateur et limiteur de vitesse en finition Luxe).
   Dynamiquement, la nouvelle Megane seduit d’entree par son confort, tant au niveau des sieges que des suspensions. Son comportement tres sur donne confiance, meme s’il nous a semble que l’ESP (option) tardait a entrer en action.
   Le plus genant vient cependant de la direction a assistance electrique qui donne une sensation de flou en courbe, phenomene surtout sensible avec le turbodiesel 1.9 dCi de 120 ch, un moteur tres silencieux, vraiment tres agreable a utiliser avec sa boite a 6 vitesses. Le petit 1.5 dCi de 80 ch, plus bruyant et aux performances moyennes satisfera ceux qui disposent d’un budget modere (- 2 800 € a finition egale) et privilegiant la consommation. En essence, le 1.6 16V de 115 ch est le plus recommandable.

Pierre DAUBROSSE.