La Peugeot 3008, une luxueuse familiale

Essai Peugeot 3008

Publié le: 20/03/2010
La 3008 marque la volonté de Peugeot d’enrichir sa gamme, tout en investissant une niche devenue prisée, celle des crossovers.
Avis de la rédaction :
Les plus Présentation intérieure Habitacle vaste Amortissement réussi Excellent châssis Les moins Niveau sonore Tarif élevé Moteur un peu juste Style extérieur

Au croisement des catégories automobiles, cette Peugeot 3008 fabriquée à Sochaux repose sur la plateforme de la 308 (4,37 m de longueur), dont elle reprend également les trains roulants. Avec une déclinaison compacte, logeable et un look un tantinet aventurier, elle apparaît adaptée à un usage familial, d’autant que l’habitacle est bien dessiné, la modularité astucieuse et le volume de coffre généreux (512 litres).

Malgré son style extérieur quelque peu décalé en raison d’une poupe peu esthétique et de traits assez lourds, la 3008 a fait une entrée fort intéressante dans le monde des SUV.

À l’intérieur, sa personnalité est en revanche plus affirmée, avec en premier lieu une présentation sophistiquée et valorisante. C’est incontestablement le point fort de ce véhicule. Son accès à bord ne présente pas la moindre difficulté, grâce à une hauteur d’assise idéale et à des portes généreuses. L’impression d’espace est renforcée par l’immense toit panoramique (1,70 m2) fourni en série sur les finitions hautes. Du coup, cette 3008 distille des sensations comparables à celles d’une très bonne berline. Ce modèle se voulant une véritable vitrine technologique pour la marque, on y retrouve tout le savoir-faire en matière d’équipement (lecture tête-haute, système anticollision, etc.). De ce fait, il s’impose comme un véhicule de famille plutôt luxueux.

Sous le capot, la 3008 abrite quatre motorisations (1.6 l Vti 120 ch, 1.6 l THP 150 ch, 1.6 Hdi 110 ch et le petit dernier, 2.0 l HDi 150 ch), toutes bien servies par un châssis particulièrement doué.

Dotée d’un comportement étonnamment dynamique, elle se montre confortable grâce à des mouvements de caisse bien contenus et un filtrage de la suspension dans la droite ligne de la réputation de la marque. Roulis bien maîtrisé, peu d’inertie en virages, elle affectionne les enchaînements rapides alors que, sur voies rapides, elle est tout bonnement bluffante.

L’aventurière luxueuse du Lion deviendra- t-elle le pire cauchemar du Qashqai ?

Christian CHÉRON.


Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo, 16S
Carburant : diesel
Cylindrée : 1.560 cm3
Boîte de vitesses : manuelle 6 rapports
Vitesse : 180 km/h
Consommation mixte : 5.1 l/100km
Cycle urbain 6.5 l/100km
Cycle extra-urbain 4.4 l/100km
Longueur : 4,37 m
Largeur : 1,84 m
Hauteur :1,64 m
Empattement : 2.61 m
Réservoir : 60 litres
Coffre : 360 / 1 100 litres
Émission CO2 : 137 g/km

ÉQUIPEMENTS

Les équipements de la Peugeot 3008

Série : ESP, ABS avec répartiteur et amplificateur d’urgence, 6 airbags, régulateur et limiteur de vitesse, antibrouillards, contrôle de pression des pneus, affichage vitesse tête haute, climatisation 2 zones, ordinateur, toit panoramique, radio CD MP3, prise auxilière, connexion Bluetooth, radar de recul, GPS, frein à main électrique.

Les rivales de la La Peugeot 3008

Qashqai 1.5 DCI 106
La Peugeot 3008, une luxueuse familiale
à partir de 21900€
Jusqu’alors seul maître à bord sur le segment des crossovers, le pionnier, vendu à plus de 90 % en deux roues motrices, va devoir se retrousser les manches. Esthétiquement, il a su conserver le dynamisme inhérent aux compactes. Mais son comportement routier et son espace de vie (habitabilité et équipements de sécurité) sont un ton en dessous du Lion. Reste les 2 000 € d’écart en sa faveur…
C4 Picasso 1.6 HDI 110
La Peugeot 3008, une luxueuse familiale
à partir de 24200€
La version « courte », malgré les 10 cm de différence, est en concurrence directe avec son cousin. Moteur diesel identique, boîte robotisée à six rapports, tarifs semblables, les duettistes ne jouent pourtant pas la même partition une fois au volant. Dans le Picasso, l’atmosphère est plus familiale, alors qu’en bon monospace, il réagit moins vivement sur la route. Peut-être à cause de son poids…