Opel Zafira 2 (essai archivé)

   Si le Scenic a ouvert la voie des 1996, trois ans plus tard Opel l’a elargie en grand en dotant son monospace compact Zafira de sept places. Devant cet enorme succes la concurrence a capitule et propose aujourd’hui des versions a 7 places, Renault Grand Scenic (20 % des ventes), VW Touran (40 %), Toyota Corolla Verso (70 %) ou Mazda 5 (100 %). La possibilite de transporter a l’occasion 7 personnes est si logique qu’elle a propulse le segment des monospaces compacts de 2,4 % a 7 % en 6 ans et sinistre celui des grands monospaces, finalement pas plus habitables et bien plus chers ! Tire a 1,4 million d’exemplaires, encore meilleur compact importe en France debut 2005, le Zafira nous revient a la fois identique a lui-meme et plus moderne.
   Ce qui ne change pas, c’est le systeme Flex 7, avec ses 2 sieges pliants, caches dans le plancher plat, toujours aussi peu rembourres mais qu’on deplie en quelques secondes. La banquette arriere n’a rien gagne en moelleux, heureusement tout le reste a subi une mise a niveau benefique. Plus long de 15 cm et plus large de 3 cm (+ 5 cm aux coudes) le Zafira 2 donne de l’aise aux passagers et aux bagages (+ 45 litres). Il affiche un style « maison » proche de l’Astra, plus cossu mais aussi bien plus banal que le precedent.
   A l’interieur la meme demarche s’avere plus positive, design, qualite, materiaux et ergonomie – commande de boite et frein a main avion – progressent nettement, la tenue de route et les mecaniques tout autant. Moteurs essence 105 ch, 140 ch, 150 ch, 200 ch, diesels 120 ch et 150 ch, boites manuelle ou auto 6 rapports, chassis IDS + a amortissement pilote, option toit vitre panoramique, 4 niveaux de finition, les ingredients du succes sont tous concentres dans le Zafira 2.
   Avec des prix tres doux par rapport a ceux de ses rivaux, Opel a mis tous les atouts dans son jeu car du succes du seul Zafira depend la survie de la marque.

Charles MARQUIS.