Roadster 370Z : au plaisir des sens
Essai Nissan Nissan Roadster 370Z

Les plus Look très réussi Agrément de conduite Stabilité du châssis | Les moins Amortissement manquant de rigueur Impression de lourdeur Boîte de vitesse auto |
Si BMW et Mercedes sont des adeptes du toit rétractable, Nissan tout comme Alfa ou Audi demeurent des fervents de la capote en toile. Grâce à cette variante découvrable entièrement automatisée (20 secondes), la petite japonaise préserve son caractère sportif tout en limitant sa prise de poids (une quarantaine de kilos), ce qui est plutôt remarquable face à la concurrence ; le rajout de renforts structurels, notamment dans ses montants de pare-brise et ses bas de caisse est compensé par un capot, des portières et le couvercle de coffre en aluminium.
Précisons que la capote comporte une doublure en tissu pour une meilleure isolation phonique ainsi qu’une lunette arrière chauffante, agrandie par rapport au 350Z Roadster. Contrairement à cette version, le roadster 370Z avait été prévu dès la première phase de développement, d’où cette conception personnalisée lui permettant de limiter ce fameux surpoids.
Côté design, Nissan s’est bien gardé de modifier tout ce qui fait le sel de la ligne de le 370Z, à savoir une poupe musclée soulignée par des courbes affriolantes. Une chose est sûre, son coup de crayon est superbe, peut-être même plus réussi que celui du coupé. Cela reste par contre une stricte biplace.
Comment pourrait-il en être autrement dès lors que ce 370Z Roadster reprend le châssis raccourci du 350Z ainsi que certains de ses éléments : double triangulation à l’avant, essieu multibras à l’arrière, et réglage de suspensions manquant… de caractère. Grâce à un empattement réduit de 10 mm par rapport à son prédécesseur et des voies élargies, il se montre d’une grande agilité et facile à maîtriser - c’est une pure propulsion -.
Sous son capot, il reprend le V6 de 3,7 litres de 331 ch, et donne le choix entre une transmission automatique à sept rapports et son système de palettes au volant, et une boîte de vitesses manuelle à six rapports avec la fonction « SynchroRev Control » (simule automatiquement un talon-pointe).
Commercialisé dans une unique version Pack, au tarif de 43 800 €, le 370Z est sans conteste le meilleur rapport prix/prestations/sensations du marché.
Christian CHÉRON.

Moteur : 6 cylindres en V Carburant : essence Cylindrée : 3 696 cm3 Puissance : 328 ch à 7 000 tr/min Couple : 363 Nm à partir de 5 200 tr/min Boîte de vitesses : automatique à 7 rapports Vitesse : 250 km/h |
Conso mixte (données constructeurs) : 10,9 l/100 km Longueur : 4,25 m |
ÉQUIPEMENTSLes equipements du Roadster 370ZSystème audio Bose 6 CD avec 8 haut-parleurs. Mains libres Bluetooth. Régulateur et limiteur de vitesse. Ordinateur de bord. Synchrorev Control (talon-pointe automatique). Phares bi-xénon. ABS. EBD. NBAS (amplificateur de freinage d’urgence). |
Les rivales du Roadster 370Z

