Roadster 370Z : au plaisir des sens

Essai Nissan Nissan Roadster 370Z

Publié le: 24/04/2010
Le 370Z perpétue la lignée des découvrables Nissan et conserve la politique tarifaire agressive du coupé.
Avis de la rédaction :
Les plus Look très réussi Agrément de conduite Stabilité du châssis Les moins Amortissement manquant de rigueur Impression de lourdeur Boîte de vitesse auto

Si BMW et Mercedes sont des adeptes du toit rétractable, Nissan tout comme Alfa ou Audi demeurent des fervents de la capote en toile. Grâce à cette variante découvrable entièrement automatisée (20 secondes), la petite japonaise préserve son caractère sportif tout en limitant sa prise de poids (une quarantaine de kilos), ce qui est plutôt remarquable face à la concurrence ; le rajout de renforts structurels, notamment dans ses montants de pare-brise et ses bas de caisse est compensé par un capot, des portières et le couvercle de coffre en aluminium.

Précisons que la capote comporte une doublure en tissu pour une meilleure isolation phonique ainsi qu’une lunette arrière chauffante, agrandie par rapport au 350Z Roadster. Contrairement à cette version, le roadster 370Z avait été prévu dès la première phase de développement, d’où cette conception personnalisée lui permettant de limiter ce fameux surpoids.

Côté design, Nissan s’est bien gardé de modifier tout ce qui fait le sel de la ligne de le 370Z, à savoir une poupe musclée soulignée par des courbes affriolantes. Une chose est sûre, son coup de crayon est superbe, peut-être même plus réussi que celui du coupé. Cela reste par contre une stricte biplace.

Comment pourrait-il en être autrement dès lors que ce 370Z Roadster reprend le châssis raccourci du 350Z ainsi que certains de ses éléments : double triangulation à l’avant, essieu multibras à l’arrière, et réglage de suspensions manquant… de caractère. Grâce à un empattement réduit de 10 mm par rapport à son prédécesseur et des voies élargies, il se montre d’une grande agilité et facile à maîtriser - c’est une pure propulsion -.

Sous son capot, il reprend le V6 de 3,7 litres de 331 ch, et donne le choix entre une transmission automatique à sept rapports et son système de palettes au volant, et une boîte de vitesses manuelle à six rapports avec la fonction « SynchroRev Control » (simule automatiquement un talon-pointe).

Commercialisé dans une unique version Pack, au tarif de 43 800 €, le 370Z est sans conteste le meilleur rapport prix/prestations/sensations du marché.

Christian CHÉRON.


Moteur : 6 cylindres en V
Carburant : essence
Cylindrée : 3 696 cm3
Puissance : 328 ch à 7 000 tr/min
Couple : 363 Nm à partir de 5 200 tr/min
Boîte de vitesses : automatique à 7 rapports
Vitesse : 250 km/h
Conso mixte (données constructeurs) : 10,9 l/100 km

Longueur : 4,25 m
Largeur : 1,84 m
Hauteur : 1,32 m
Empattement : 2,55 m
Réservoir : 72 l
Coffre : 140 dm3
Émission de CO2 : 254 g/km

ÉQUIPEMENTS

Les equipements du Roadster 370Z

Système audio Bose 6 CD avec 8 haut-parleurs. Mains libres Bluetooth. Régulateur et limiteur de vitesse. Ordinateur de bord. Synchrorev Control (talon-pointe automatique). Phares bi-xénon. ABS. EBD. NBAS (amplificateur de freinage d’urgence).

Les rivales du Roadster 370Z

AUDI TT RS Roadster
Roadster 370Z : au plaisir des sens
à partir de 59900€
Audi a su combler les attentes de ses «afficionados ». Pour rattraper la concurrence, le constructeur d’Ingolstadt n’a pas hésité à installer un 5 cylindres turbo de 340 chevaux, baptisé RS. Pour maîtriser la consommation et les rejets, Audi a eu recours à l’injection directe TFSI et au turbocompresseur, une association 5 fois gagnantes aux 24 Heures du Mans sur les protos R8.
PORSCHE Boxster S
Roadster 370Z : au plaisir des sens
à partir de 57000€
Ayant peu évolué sur le plan stylistique, ce biplace est avant tout destiné à la conduite toit ouvert puisque la toile de protection n’est pas vraiment une capote. Du fait, de l’abstraction du mécanisme de la capote, cette variante perd 80 kg. Excellent pour le rapport poids/puissance. D’autant que devenue directe, l’injection d’essence du moteur porté à 3.4l « offre » 320 chevaux pour un couple de 360 Nm.