Lodgy, un monospace signé Dacia

Ce vehicule est un monospace qui s'inspire fortement des Scenic et autre Picasso. Comme a l'accoutumee Dacia a choisi de se positionner de facon offensive sur le terrain des tarifs avec un prix d'attaque a 9 900 €. Objectif : seduire une clientele tentee par un vehicule d'occasion. Avec cette strategie, la marque low cost du groupe Renault compte bien rafler une bonne part de marche.

Equipements en hausse

Les ingenieurs de Lodgy ont deplace le curseur minimaliste du concept original vers un niveau d'equipement nettement ameliore. On peut meme parler d'un niveau honorable. Propose en 5 ou 7 places, le vehicule est equipe de leve-vitres dont les boutons ont ete integres aux portieres et non plus de facon centrale comme sur la Logan ou la Sandero. En fonction du niveau d'equipement on trouve une climatisation manuelle, un limiteur de vitesse (le regulateur arrivera un peu plus tard), un radar de recul et le tres interessant « Media Nav ». Equipe d'un ecran tactile, ce systeme propose la gestion de la navigation mais egalement la radio, le telephone bluetooth ou le pilotage de MP3 via une cle USB.

En ce qui concerne la prise en main, pas de mauvaise surprise. Concu pour circuler dans de nombreux pays, le Lodgy c'est d'abord du solide. Un nid-de-poule, meme pris un peu trop vite, ne pose pas de probleme particulier sauf a secouer les occupants… Avec les motorisations proposees et en raison de la taille du vehicule, on pouvait s'attendre a trouver un ensemble un peu poussif. Ce n'est absolument pas le cas.

En diesel, le 1.5 dCi de 90CV avec sa boite de vitesses a 5 rapports suffit largement. Plus souple la version 110CV, dotee d'une boite 6 presente l'avantage d'etre moins bruyante et plus onctueuse a la conduite.

Sur les versions essence un nouveau 1.2 de 115 chevaux fera prochainement son apparition. Lors d'une prise en main cet ensemble nous a semble plus dynamique que le meme bloc installe sur une Megane.

Au final ce Lodgy presente pas mal d'atouts et il est fort probable que l'on croisera regulierement sa silhouette, assez « ordinaire », sur nos routes.

Bruno MORTIER.