La Citroën DS3 soigne son style
Essai Citroën Citroën DS3
Publié le: 08/05/2010
Élaboré à partir de la C3, ce modèle, clin d’oeil au passé, revendique une indéniable modernité.

Avis de la rédaction :
Les plus
- Style original - Possibilités d’habillage - Tenue de route - Moteur souple et sobre Ligne plaisante |
Les moins
- Accès à l’arrière - Prix de base élevé - Visibilité à l’arrière - Carrosserie exposée |
Premier modèle de la ligne DS, la Citroën DS3 a été élaborée à partir d’une C3. Et n’allez pas faire référence à ce monument de l’industrie automobile française (DS) que nos hommes politiques adulaient. En faisant renaître le sigle, la marque aux chevrons ne regarde pas dans le rétro. La citadine revendique sa modernité, son originalité. Pas d’autres solutions, quand il s’agit de toucher une clientèle plutôt « bobo » où de se légitimer dans un segment dominé par des marques de prestige. Même si elle ne présente rien de révolutionnaire en matière de style, il faut saluer l’audace de ses designers.
Alors qu’elle reprend l’architecture de la C3 cinq portes, profitant au passage de l’empattement légèrement plus long, elle n’a finalement pas grandchose de commun avec elle, d’un point de vue de son style extérieur. Et pour cause. La petite dernière pioche des gimmicks dans toute la gamme, comme les feux du C4 Picasso, les optiques du C-Crosser ou la calandre de la C3. Le reste (hanches larges, partie arrière presque totalement vitrée, toit flottant et arches latérales inachevées) n’étant que touches d’originalité afin d’être plus sport et plus « fashion » que son aînée. Si l’aspect extérieur s’avère assez spectaculaire, on ne peut pas en dire autant de l’habitacle qui reprend trait pour trait celui de la C3. Pour l’égayer, il est toutefois possible d’adopter des coloris et des revêtements spécifiques.
Et oui, c’est l’un de ses points forts. Soutenu par un programme de personnalisation comprenant 38 combinaisons de teinte de carrosserie/toit, rétroviseurs et jantes (etc.), l’ensemble peut s’avérer chatoyant. Gare toutefois à la faute de goût et à la facture ! Une fois installé au volant, on loue la position de conduite et l’excellent maintien des sièges «Sport». Sa relative légèreté (1 170 kg) permet aux 156 ch du 1.6 essence turbo élaboré en collaboration avec BMW de s’exprimer pleinement. D’autant que la précision de la direction lui confère un caractère sportif renforcé par un châssis aux petits oignons. Pas de doute possible, la DS3 est une véritable alternative à la Mini.
Alors qu’elle reprend l’architecture de la C3 cinq portes, profitant au passage de l’empattement légèrement plus long, elle n’a finalement pas grandchose de commun avec elle, d’un point de vue de son style extérieur. Et pour cause. La petite dernière pioche des gimmicks dans toute la gamme, comme les feux du C4 Picasso, les optiques du C-Crosser ou la calandre de la C3. Le reste (hanches larges, partie arrière presque totalement vitrée, toit flottant et arches latérales inachevées) n’étant que touches d’originalité afin d’être plus sport et plus « fashion » que son aînée. Si l’aspect extérieur s’avère assez spectaculaire, on ne peut pas en dire autant de l’habitacle qui reprend trait pour trait celui de la C3. Pour l’égayer, il est toutefois possible d’adopter des coloris et des revêtements spécifiques.
Et oui, c’est l’un de ses points forts. Soutenu par un programme de personnalisation comprenant 38 combinaisons de teinte de carrosserie/toit, rétroviseurs et jantes (etc.), l’ensemble peut s’avérer chatoyant. Gare toutefois à la faute de goût et à la facture ! Une fois installé au volant, on loue la position de conduite et l’excellent maintien des sièges «Sport». Sa relative légèreté (1 170 kg) permet aux 156 ch du 1.6 essence turbo élaboré en collaboration avec BMW de s’exprimer pleinement. D’autant que la précision de la direction lui confère un caractère sportif renforcé par un châssis aux petits oignons. Pas de doute possible, la DS3 est une véritable alternative à la Mini.
Christian CHÉRON.

Moteur : 4 cylindres Turbo 16s à injection directe (euro V) Cylindrée : 1 598 cm3 Puissance : 156 ch à 6 000 tr/min Couple : 240 Nm à 1 400 tr/min Vitesse : 210 km/h 0 à 100 km/h : 7,8 s |
Conso mixte : 6.7 l/ 100 km Cycle urbain : 9.4 l / 100 km Longueur : 3.95 m |
ÉQUIPEMENTSLes equipements de la Citroën DS3En série : ESP, 6 airbags, ABS avec répartiteur et amplificateur d’urgence, climatisation automatique, radio CD avec prise jack. Bluetooth. Jantes alu 17’’. connexion Box et Hifi System. Sièges sport. Options du véhicule : Radar de recul (400 €), sellerie cuir (950 €), GPS (950 €). |
Les rivales de la Citroën DS3
Abarth 500

à partir de 21600€
Le petit turbo 1.4 de 160 ch et 230 Nm de couple permet de jolies facéties. Il délivre de belles sensations à chaque pression (un peu forte) sur la pédale d’accélérateur. La petite Italienne, trop fermement amortie, a tendance à rebondir si l’asphalte est irrégulier. Dommage. Du fait de sa petitesse (30 cm de moins que la DS3), elle offre un petit coffre et seulement deux vraies places. Pourtant la présentation est assez agréable.
Mini Cooper 120 ch

à partir de 23700€
À l’aise sur les pavés des beaux quartiers, la Mini (50 Mayfair) souffre de la comparaison avec ses 35 ch de moins (par rapport à la DS3), malgré le même bloc (1.6 l PSA-BMW) hélas dépourvu de turbo et d’injection directe. Si elle demeure agréable à conduire avec son comportement de kart, dès que la vitesse s’élève, son châssis et son amortissement ont du mal à assurer.