La C4 Cactus, véritable ADN « Citroën »

Couleurs vives, Airbumps (protection de portes a bulles d’air), style avant-gardiste, Citroën a voulu répondre aux attentes de ses consommateurs et ils ont poussé le vice assez loin. En tout cas une chose est sure, ce nouveau modèle C4 ne manque pas d’atouts et notamment son prix de base (moins de 14 000 €).

Mais attention pour tirer les prix, Citroën a fait l’impasse sur quelques fondamentaux dont les consommateurs ne sont sans doute pas prêts a se passer comme les vitres arrière, devenues de simples vitres a compas ou encore une banquette passager non fractionnable qui réduit énormément la modularité du véhicule.

Extravagant dehors, simple a l’intérieur

Après, il faut bien reconnaître que ce C4 Cactus est aussi sobre et simple a l’intérieur qu’il est extravagant a l’extérieur. Sa planche de bord va a l’essentiel. Tellement rare désormais que ca en devient agréable. Suppression des boutons de commandes au profit d’un écran tactile 7 pouces ou tout est regroupé (climatisation, navigation, aides a la conduite…). Une interface de conduite complètement intuitive même pour les plus fermés aux nouvelles technologies.

Côté confort, les larges assises facon sofa sont assez agréables a l’avant, un peu moins vrai pour les passagers arrière. Coté conduite, ce C4 Cactus n’est pas ce qui se fait de plus performant certes, mais ses chiffres sont loin d’être ridicules comme ce trois-cylindres essence 1.2 turbo Puretech 110 ch qui passe de 0 a 100 km/h en 9,3 s. Il se faufile aussi bien en ville qu’il enfile les longues distances. Le souci vient de la boîte robotisée 6 vitesses sur le modèle diesel e-HDI 92 ETG 6. Difficile de faire pire avec des a-coups aux changements de rapport et une sensation désagréable pour le conducteur mais encore plus pour les passagers. Le Blue HDI 100 BVM, l’autre diesel sortira en octobre. Avec ce nouveau concept, Citroën n’ a pas lésiné sur la prise de risques. La marque francaise ne devrait pas le regretter. Le changement est souvent apprécié dans cette époque ou tout se ressemble.

Christian Chéron.