Le nouveau BMW X1 à la conquête de la planète

Pour rester sur la pente ascendante, alors que la concurrence (Audi Q3, Range Rover Evoque) se montre agressive sur ce segment des SUV compacts premium, le X1 a choisi d'élargir sa gamme de moteurs tout en n'oubliant pas le rituel petit lifting extérieur/intérieur.

Si cette adversité européenne existe bel et bien, BMW (leadership du segment) revient surtout sur le devant de la scène avec de grosses motorisations essence et Diesel afin de satisfaire les aspirations des marchés américain et chinois.

Dans l'opération, le plus petit des tout-chemins, BMW, gagne en confort et en finition sans perdre en dynamisme (transmission automatique à 8 rapports). La version 25d à quatre cylindres bi-turbo devient par la même le nouveau fer de lance en diesel.

Cette nouvelle motorisation 25d se fait davantage remarquer que les modifications apportées à la carrosserie. Parce qu'esthétiquement, la refonte ne saute pas aux yeux. Tout au plus la face avant. Plus que les évolutions de formes, ce sont plutôt les changements de dotation qui distinguent le X1 restylé. D'ailleurs, ses dimensions restent inchangées.

Sous le capot, on retrouve trois moteurs essence et cinq mazouts, tous issus (pour ces derniers) du quatre cylindres (1 995 cm³) TwinPower Turbo, les puissances s'étalant de 116 ch à 218 ch pour le X1 25d ! Remplaçant du 23d de 204 ch avec une boîte de vitesses automatique à 6 rapports, ce nouveau 25d ne fait pas que progresser en rendement (14 ch et 50 Nm de plus pour des consommations de 13 % moins élevées). Il gagne surtout en agrément de conduite, le plaisir au volant étant renforcé par la qualité du châssis et une sonorité moins rugueuse.

En fait, le X1 est une alternative intéressante pour ceux qui préfèrent une position de conduite en hauteur et un véhicule n'ayant aucune prétention en tout-terrain et donc équipé d'une transmission à deux roues motrices.

Christian CHERON