Audi A5, le coupé de la reconquête

   Absent du segment des coupes dans lequel regnent aujourd’hui les BMW coupe serie 3 et Mercedes CLK, Audi revient en force avec un tout nouveau modele au design particulierement reussi. C’est l’A5, une quatre places tres bien proportionnee, dessinee avec eclat sous la direction de Walter de’Silva, le designer italien aujourd’hui en charge du style pour tout le groupe VW. La force du trait souligne une silhouette sans porte-a- faux proeminents, consequence de l’adoption d’une nouvelle plate-forme a grand empattement ayant permis une optimisation de la repartition des masses. Des caracteristiques qui favorisent un comportement plus sur et plus sportif, que l’on retrouvera dans quelques mois dans la nouvelle A4.
  Nous avons pu le verifier au volant de l’A5 3 l TDI Quattro, une version assez lourde mais qui beneficie d’une repartition du couple variable entre les roues avant et arriere en fonction de la route et de la conduite, a partir d’un reglage 40/60. Avec son nouveau train avant, la voiture fait preuve d’une belle stabilite en toutes circonstances. Rassurant. Elle rejouit aussi par l’efficacite de son TDI de 240 ch que l’on pourrait prendre pour un moteur a essence si son regime n’etait pas limite, comme sur tous les moteurs diesel. Il est en tout cas tres discret. Seuls reproches : le manque de moelleux de la commande de boite de vitesses et la fermete des suspensions avec le chassis sport et les roues de 18 pouces. Mais l’ambiance a bord ne devrait decevoir personne. On y retrouve des materiaux de qualite, des sieges cossus… Bref, un interieur luxueux truffe d’equipements, dont un frein a main electrique. L’A5 se place donc en fort bonne position face a ses rivales, meme si l’habitabilite a l’arriere, ou deux adultes peuvent s’installer assez aisement, aurait pu etre meilleure. Quant au coffre, il affiche une bonne contenance et peut etre agrandi en basculant les dossiers arriere.

Pierre DAUBROSSE.