Audi A4 TDi (essai archivé)

   Un cran au dessus des precedentes, les 3 nouvelles Audi TDi nous disent que l’age d’or du diesel ne fait que debuter. En 1989, Audi lancait le premier 2.4 TDi, 5 cyl, 120 ch.
   Les progres de l’injection, le turbo a geometrie variable et les 4 soupapes par cylindre ont dope l’actuel V6 TDI 2.5 a 180 ch, soit 72 ch/litre, mieux que bien des moteurs essence ! VW utilise aussi la technique de l’injecteur pompe, sous 2000 bars de pression le carburant brule mieux et le moteur gagne en rendement.
   Avec 4 injecteurs pompe, le TDi 1.9 passe de 110 a 115 ch, le couple de 225 a 285 Nm. Resultat, des accelerations canon des 2000 tr/mn, l’A4 laisse sur place les 110 ch TDi et HDi Peugeot. Revers de la medaille, elle n’est guere brillante a bas regime et moins « onctueuse » que les francaises. Mais avec 5,3 litres/100 elle desole les pompistes.
   Si on a le pied lourd, voila une berline a la finition exemplaire qui devient presque sportive, mais moins que l’A6.
   Familiale ensorcelee par son V6 TDi 2.5 180 ch, avec boite auto Tiptronic 5 ou manuelle 6, traction ou Quattro, l’A6 joue au dragster.
   Classique mais modernise, le V6 offre 370 Nm de couple mais seduira tout autant les amateurs de conduite reposee, avec 8,1 litres/100 il demeure aussi sobre que l’ancien 150 ch.
   On adressera les memes compliments au vaisseau amiral, la grosse Audi A8 a carrosserie 100 % alu et finition parfaite.
   Excellent sur les Quattro, le comportement est un peu plus flou sur les tractions, par la faute de suspensions un peu molles, tres (trop ?) typees confort. Mais, devant tant de qualites, de sobriete et de silence, Audi se pose serieusement la question du maintien des versions essence a son catalogue !

Jean-Pierre GOSSELIN.