L’Audi A3 Sportback reprend de l’avance

Essai Audi A3 Sportback

Publié le: 27/10/2016

La compacte premium favorite des Français depuis une vingtaine d’années se refait une beauté. Comme tous les membres de la famille, l’Audi A3 Sportback, plébiscitée par les deux tiers des acheteurs en France, a droit à son restylage de milieu de carrière.

  • Audi A3 Sportback cabriolet
  • Audi A3 Sportback cabriolet vue avant
  • Audi A3 Sportback cabriolet sur route
  • Audi A3 Sportback cabriolet décapotable
  • Audi A3 Sportback décapotable vue arrière
  • Audi A3 Sportback décapotable sièges avant
  • Audi A3 Sportback décapotable le coffre
  • Audi A3 Sportback version break
  • Audi A3 Sportback break vue avant
  • Audi A3 Sportback break vue de côté
  • Audi A3 Sportback break sur route
  • Audi A3 Sportback break vue arrière
  • Audi A3 Sportback break le coffre
  • Audi A3 Sportback vue intérieure
  • Audi A3 Sportback le tableau de bord

Modèle essayé
A3 Sportback 2.0 TDI 150 ch

à partir de
33 700 €
Avis de la rédaction :
Les plus L’agrément de conduite
Finition très soignée
Les équipements
Agrément du 2.0 TFSI
Virtual Cockpit valorisant
Les moins Tarifs et options
Gestion de boîte perfectible
Style peu évolué

C’est vraiment une spécificité hexagonale, que le succès de cette version A3 cinq portes Sportback. Les Français l’aiment tellement qu’ils n’hésitent pas y mettre le prix pour l’acquérir. On approche les 40 000 € !

Face à cette manne financière providentielle, la marque aux anneaux ne s’est donc pas engagée dans un profond restylage. On ne change pas une formule qui séduit. Et pourtant, bien qu’ayant procédé avec des pincettes, beaucoup de choses ont évolué sur le plan technique mais sans que l’on s’en aperçoive à l’exception du système "Virtual cockpit" remplaçant tout le tableau de bord analogique par un grand écran personnalisable.

Une chose est sûre, l’Audi A3 présente désormais une face avant très proche de sa grande sœur l’Audi A4 avec un capot plus bombé, des optiques à décrochement et bouclier avec quatre aménagements différents suivant les finitions.


Petit moteur bluffant

Pour son lifting de mi-carrière, l’Audi A3 a concentré son évolution sur la technologie embarquée ainsi que sur la présence de deux nouvelles motorisations à essence inédites, n’hésitant pas au passage à adopter le downsizing sur le 3 cylindres 1.0 TFSI en entrée de gamme.

Ce 115 ch  inauguré sur les Golf et Audi A1 remplace les deux 4 cylindres 1.2 et 1.4 TFSI. Tonique sur les premiers rapports, donc fort pratique en ville, il déplace sans peine les 1275 kg de la Sportback. Par contre sur autoroute, ses 200 Nm de couple sont juste suffisants au niveau des relances, la longueur des rapports supérieurs n’arrangeant rien.

Si vous trouvez, que ce « trois pattes » manque un peu de virilité, qu’à cela ne tienne. Audi a dans sa hotte (l’essence ne représente que 20% des ventes) le 1.4 TFSI à désactivation de cylindres, en version 150 ch ainsi que le 2.0 TFSI de 190 ch, inédit dans la gamme.


Un ensemble sur mesure

Côté diesel, les blocs profitent tous d’une consommation et de rejets de CO2 très légèrement optimisés. Au volant de la variante TDI 2.0 litres 150 chevaux, il est vraiment difficile de ressentir une différence par rapport à l’A3 d’avant le restylage. L’ensemble moteur/boîte assure parfaitement le job tant côté performances qu’agrément. Il brille toujours autant par sa souplesse alors que l’amortissement non piloté lui offre une fermeté bien calibrée. À rythme constant, le bloc se fait par contre toujours un peu trop bruyant.

Précisons que toutes ces variantes peuvent être associées à une boîte de vitesses mécanique à six rapports ou à un double embrayage à sept rapports (six pour les 2.0 TDI 150 et 184 ch).

Fidèle à elle-même, la berline compacte d’Ingolstadt revient avec un design toujours aussi séduisant et une incontestable évolution sur le plan technique, afin de reprendre la main sur un segment où la concurrence est loin d’être inactive.

Christian Chéron


Moteur : 4 cylindres diesel
Cylindrée : 1 984 cm3
Puissance : 150 ch à 3 500 tr/min
Couple : 340 Nm à 1 750 tr/min
Transmission : Avant
Boîte : S tronic 6 vitesses
Vitesse maxi : 218 km/h
0 à 100 km/h : 8’’3
Consommation mixte : 5.4 l/100 km (jantes 18 pouces)
Émission CO2 : 120 g/km
Longueur : 4.31 m
Largeur : 1.78 m
Hauteur : 1.43 m
Empattement : 2.64 m
Réservoir : 50 l
Poids : 1 395 kg
Volume du coffre : 380 à 1 220 l

ÉQUIPEMENTS


De série : 7 airbags, ASR (antipatinage), contrôle electronique de stabilisation (ESC), projecteurs avant Xénon, direction assistée servotronic, régulateur de vitesse, radar de recul, ordinateur de bord, navigation GPS MMI à écran 8’’3, système audio 10HP, radar de stationnement avant


En Option : Peinture métallisée (800 €), virtual cockpit (365 €), régulateur de vitesse adaptatif (650 €), aide active au maintien dans la voie (600 €), caméra de recul (495 €), système de stationnement semi-automatique (670 €), audio Bose (500 €), caméra et radar de recul (350 €), système de stationnement semi-automatique (500 €)

PRIX


Essence :
Sportback : de 33 700 € (1.0 TFSI) à 39 850 € (2.0 TFSI 190)
Berline : de 34 250 € à 40 400 €
Cabriolet : de 39 500 € (1.4 TFSI) à 45 650 € (2.0 TFSI 190)

Diesel :
Sportback : de 35 200 € (1.6 TDI) à 43 500 € (2.0 TDI 184)
Berline : de 35 750 € à 44 050 €
Cabriolet : de 41 000 € à 49 300 €

Les rivales de

Mercedes Classe A
Mercedes Classe A : rivale de l'Audi A3
à partir de 23 950 €
À l’occasion de son restylage, la premium 5 portes la plus vendue de sa catégorie, a peaufiné ses moteurs et son châssis…au détriment des tarifs. La compacte à l’Étoile peut se targuer de présenter un efficace et très sobre (5.8 l/100 km) diesel de 109 ch. Ce 1.5 d’origine Renault fait le travail sans rechigner. Reprises solides, couple suffisant (260 Nm) et disponible à bas régime, cette version 180 constitue un choix fort intéressant pour qui ne veut pas se lancer dans des dépenses somptueuses. Dommage que ce 4 cylindres manque de discrétion et que la suspension soit toujours aussi peu trépidantes dès lors que l’amortissement piloté n’est pas de série.
BMW Serie 1
BMW Serie 1 : rivale de l'Audi A3
à partir de 23 750 €
Cette deuxième génération gagne en prestance, en caractère et offre un nouveau visuel avec son éclairage LED. Sous le capot, les trois nouveaux cylindres essence et diesel avec des puissances revues sur tous les blocs diesels à quatre cylindres redonnent du corps à cette voiture en tant malmenée par la concurrence. La firme munichoise n’ayant pas trouvé bon de revoir les trains roulants, le châssis a gardé sa précision et sa bonne assise au sol participant toujours du coup au plaisir de conduite. La Série 1 demeure toujours la seule compacte à propulsion du marché.