L’Audi A3 berline a vraiment du coffre

Il aura fallu attendre la 3e génération de la compacte à succès d'Audi, pour que le constructeur allemand ose élaborer une berline à coffre. Si ce segment des berlines 4 portes est le plus demandé à l'échelle mondiale, chez nous, c'est le camp du hayon qui a pignon sur rue. Tout en prenant place au côté de la Sportback à cinq portes, la carrosserie trois volumes permet d'élargir le champ d'action de la gamme A3, sa silhouette débouchant sur un coffre plus volumineux (425 litres) et des dimensions générales revues à la hausse.

Produite en Hongrie sur les cotes de la Sportback à empattement long pour offrir un meilleur confort intérieur, cette construction moderne gagne une quinzaine de centimètres (4,46m) forcément favorable au comportement routier.

Si elle prend bien soin de ne pas mordre sur les plates-bandes de sa grande soeur (A4), il n'empêche qu'avec ses arches de roues marquées, sa ligne de toit fuyante et ses porte-à-faux réduits, l'A3 joue à fond la carte de la séduction. D'autant qu'elle propose une conduite fort dynamique (le système Audi Drive Select agit sur la direction et la réponse du moteur), y compris avec son TDI de 150 ch (notre modèle d'essai). Avec un couple maxi de 320 Nm disponible très tôt, le 2.0 TDI se montre performant parce que d'une grande souplesse d'utilisation. Même en la bousculant sur les routes sinueuses du Cap Corse, cette berline reste imperturbable. Pas d'effet de couple dans la direction, ni de perte d'adhérence et le roulis, lui, est inexistant.

L'Audi A3 Berline est également proposée avec les essence TFSI de 140ch et 180 ch alors que trois nouvelles versions 105 et 184 ch Diesel et un essence d'entrée de gamme de 122ch ne vont pas tarder à faire leur apparition. Taillée pour avaler les kilomètres avec ses appuis solides, l'A3 berline est proposée 550€ plus cher qu'une A3 Sportback (5 portes). Une question de goût.

Christian CHERON.