Roulez en cabriolet
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Avec l'arrivée du printemps, fleurissent de plus en plus les cabriolets. Un segment qui n'est plus depuis longtemps l'apanage des marques italiennes et qui se développe largement en Europe avec l'arrivée des nouvelles technologies.

Celles-ci permettent d'offrir aux clients des toits "en dur", fractionnables et repliables en quelques secondes, qui vieillissent mieux que les traditionnelles capotes souples et protègent des assauts des vandales.
LES "GRANDS" CABRIOLETS
Sur le créneau de grands cabriolets, capables de loger quatre passagers, les deux précurseurs Peugeot 307CC, et Renault Mégane 2CC, les modèles les plus vendus en France, ont été rejoints depuis 2006, par les constructeurs allemands.
Avec l'Astra Twin Top, sortie au printemps 2006, la marque allemande de Général Motors a lancé sur le marché européen un véhicule de près de 4,5 mètres de long qui complète par le haut la petite Opel Tigra, produite en France chez Heuliez.
Sur le même créneau du « hardtop », Volkswagen a commercialisé son nouveau modèle Eos. Ce véhicule vendu à partir de 27 000 euros, assemblé à Sétubal (Portugal) est très important pour la nouvelle image de VW.
Dans le même esprit « cheveux aux vents », Volvo offre avec son modèle C70, une décapotable haut de gamme assemblée en Suède et développée en collaborration avec le bureau de style italien Pininfarina.
Sa maison mère, Ford, a lancé ce printemps la Focus CC, version coupé-cabriolet de sa berline de nouvelle génération.
LES CABRIOLETS 2 PLACES
Dans la catégorie 2 places, brillament défrichée naguère par la Peugeot 206 CC, les initiatives ne manquent pas. Nissan s'est positionné avec la Micra C+C ainsi que ses compatriotes japonais Mitsubishi avec la Colt CZC assemblée par Pininfarina, et Daihatsu avec la Copen petite sportive au look rétro.
Symptomatique de la tendance du marché à la fragmentation et aux modèles de plus en plus « typés », le segment du coupé-cabriolet représente près de 5 % des ventes de voitures neuves en Europe, soit plus de 700 000 unités par an.
Ces véhicules bénéficient de la montée en régime du phénomène coupé-cabriolet. « Du deux en un ». C'est assez sympathique d'avoir à la fois un coupé pour l'hiver et un cabriolet pour l'été, en toute sécurité. Fini les capotes incertaines. Il y a une offre améliorée - tous les constructeurs s'y mettent après le succès de Peugeot et, en face, une clientèle avec notamment une population de « célibataires » de plus en plus importante. Il y a donc un moteur de progression pour cette niche. Car la segmentation du marché en multiples niches reste l'une des tendances lourdes privilégiée aujourd'hui par les conctructeurs. [Paul Burel - extrait de l'article paru dans Ouest-France le 24 mars 2007].
Et un acheteur sur 2 est une femme, obligeant les stylistes à se plier à leurs goûts.
Toutefois à l'intérieur de ce vaste éventail, qui va de la Mazda MX-5 à la luxueuse et décoiffante BMW 630 Ci, les seuls modèles munis de toits rétractables en acier (307 CC, etc) engendreront 150 000 livraisons cette année en Europe, selon le cabinet spécialisé CSM.
Evolution des ventes de coupés-cabriolets depuis 1995
1995 - 30 067 ventes |
2000 - 50 525 ventes |
2003 - 53 714 ventes |
2004 - 67 527 ventes |
2005 - 59 382 ventes |
2006 - 58 147 ventes |
Le succès du cabriolet ne se dément pas. De 1995 à 2004 les ventes ont augmenté de plus de 124 %. Une accélération dûe à une offre accrue et à l'arrivée sur le marché des versions diesel.
Quel budget pour votre cabriolet ?
Moins de 20 000 € :
• Nissan Micra C+C : 16 400 €
• Mitsubishi Colt CZC : 18 499 €
• Opel Tigra TwinTop : 18 300 €
Moins de 25 000 € :
• Daihatsu Copen : 20 990 €
• Opel Astra TwinTop : 23 400 €
• Ford Focus coupé-cabriolet : 25 00 €
• Renault Mégane 2 CC : 25 150 €
• Chrysler PT Cruiser Cabriolet : 23 850 €
• Peugeot 307 CC : 24 850 €
Moins de 30 000 € :
• Volkswagen Eos : 25 990 €
• Volvo C70 : 36 300 €
• Audi A4 Cabriolet : 36 200 €
Plus de 45 000 € :
• Mercedes CLK : 40 700 €
• BMW Série 6 Cabriolet : 67 400 €
(tarifs de base)