Volvo passe sous pavillon chinois

Actualité Volvo

Publié le: 31/03/2010 - Mis à jour le: 07/09/2023

L'américain Ford vend le constructeur automobile suédois au chinois Geely. L'accord définitif a été signé hier.

Les choses étaient bien engagées depuis le mois d'octobre, un accord définitif est intervenu hier. Le constructeur automobile américain Ford cède le suédois Volvo Cars au chinois Geely. Le montant de la transaction s'élève à 1,3 milliard d'euros. C'est trois fois moins que le prix payé par Ford pour acquérir Volvo, en 1969.

Mais, entre-temps, la crise de l'automobile est passée par là. Les grands modèles de Volvo, berlines et breaks, ont cédé du terrain face aux petits modèles abordables. Volvo, fondé en 1927, a vu ses ventes annuelles passer de 460 000 unités, en 2007, à 374 000, en 2008, puis à 334 000, l'année dernière.

La vente de Volvo signe pour Ford la fin de l'aventure du haut de gamme. Le constructeur américain avait déjà revendu les marques de luxe Aston Martin, Jaguar et Land Rover.

Geely, le premier constructeur chinois privé, qui a vendu environ 300 000 voitures, l'an passé, signe avec Volvo une entrée remarquée sur le marché automobile européen. Son président a réaffirmé, hier, son intention de conserver les usines Volvo de Belgique et de Suède, Volvo employant 22 000 personnes dans le monde, dont 16 000 en Suède. Les syndicats suédois, réticents au départ, ont approuvé l'accord samedi.

Le repreneur chinois, qui fait travailler 11 000 personnes, projette, par ailleurs, de construire une nouvelle usine à Pékin d'où sortiront, chaque année, quelque 300 000 Volvo destinées au marché local. L'an dernier, la Chine est devenue le premier marché automobile mondial, dépassant les États-Unis.

Ouest-France