Se déplacer autrement pour faire des économies

Éviter voiture, bus et métro à Rennes ? Facile ! De bons mollets, un œil sur la circulation, et le tour est joué ! Et des économies à la clé.

Avec l'arrivée des beaux jours, l'envie de troquer sa voiture contre un moyen de transport plus écolo et plus sympa se fait sentir. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, à distance égale en centre-ville, le vélo est le moyen de transport le plus rapide, devant le bus et la voiture. « Je n'ai pas de contrainte d'horaires, et avec les pistes cyclables, j'évite les embouteillages aux heures de pointe » raconte Claire, 20 ans. Même si la cohabitation voiture-vélo est parfois difficile. Julien, 22 ans, utilise son vélo pour les trajets du quotidien. Il constate : « Les pistes cyclables sont souvent trop étroites, parfois les voitures nous frôlent. » Le petit Louis, adepte de roller, trouve aussi les bandes cyclables bien trop dangereuses. Il a donc choisi le trottoir pour circuler. « Je fais attention » assure-t-il. Mais rollers, skates et trottinettes sont parfois mal vus des piétons. Trop rapides et imprudents disent les uns, pratique et tendance répliquent les autres.

La préférence reste aux cyclos. Depuis quelques années, à Rennes comme ailleurs, des services de « vélos à la carte » sont mis en place par les villes. Et leur design correspond bien à la tendance du moment : le côté pratique a supplanté le côté sport. On recherche un vélo urbain, avec porte-bagages qui permettent de fixer sacs ou porte-bébé et un panier sur le devant. Économique, les prix démarrent à environ 150 €. Et plus question de se défiler, pour une question d'âge ou de condition physique, car des solutions intermédiaires existent.

Cher vélo électrique

Moins polluant qu'un scooter, et plus reposant qu'un simple vélo, le vélo électrique est un bon compromis. Doté d'une petite batterie rechargeable, il réduit les efforts à fournir. Mais s'il suscite de la curiosité, « il y a peu d'acheteurs, les gens sont encore méfiants et les prix restent élevés » explique la gérante d'un magasin de cycles. Il faut compter un budget moyen de 1 000 à 2 000 €, même s'il est en baisse. Le vélo classique conserve donc l'avantage, avec des prix bien plus raisonnables. Le hic ? Même pliable, il reste encombrant et pose problème. « Souvent, il n'est pas considéré comme un bagage à main dans les transports en commun. » Des arguments défavorables qui laissent le nombre de voiture élevé, et les bouchons fréquents.

Mais si le coeur vous en dit, chaussez des rollers (compter entre 70 et 200 €), ou enfourchez votre trottinette (entre 40 et 80 €). Au risque de passer pour un sympathique marginal, ou pour un écolo original, les rues de la ville vous paraîtront plus belles.

Source : Ouest-France


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