Sarkozy-Merkel : accord franco-allemand salué par l'industrie automobile

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Publié le: 11/06/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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P1722_080610.jpgAccord Sarkozy-Merkel sur les rejets de CO2

Gage d'unité avant la présidence française de l'UE : les deux dirigeants s'entendent sur l'épineuse question des rejets de l'automobile.

Alors que Paris prendra, le 1er juillet, la présidence tournante de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont longuement entretenus, hier, à Straubing (Bavière), pour accorder leurs violons. Objectif : une bonne carburation du « moteur européen » pendant ce semestre.

Les deux dirigeants, aux relations parfois compliquées, ont fait assaut d'amabilités. « La France est venue vous dire : nous avons besoin de l'Allemagne », a martelé le président de la République. « L'Allemagne soutiendra la présidence française de toutes ses forces, comme Nicolas Sarkozy a soutenu notre présidence », a répondu la chancelière.

Un beau signal d'unité

La plupart des dossiers avaient été ficelés ces dernières semaines, riches en négociations bilatérales. De même que la France avait soutenu l'ambitieux programme allemand pour le climat, l'an dernier, Berlin se prononce contre les régularisations de clandestins, à l'appui du « Pacte européen sur l'immigration », que la France souhaite faire adopter par les Vingt-Sept d'ici décembre.

Il n'empêche, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont émis un beau signal d'unité en s'accordant sur un dossier qui jusque-là les opposait : les rejets de gaz carbonique de l'automobile, que la Commission de Bruxelles souhaite ramener, en moyenne, à 120 gr/km en 2012. « Nous avons réussi une percée très importante sur un dossier où nos positions étaient très éloignées », a déclaré Angela Merkel.

Berlin redoutait que son industrie, productrice de gros véhicules, paie seule la nouvelle norme, avantageant sur le papier les petits modèles français. Finalement, toutes les catégories de nouveaux véhicules devraient faire un effort, pour aller au-delà même de ce que veut Bruxelles, soit entre 95 et 100 gr/km.

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont également annoncé une réaction « commune » au résultat, quel qu'il soit, du référendum de jeudi en Irlande sur le traité européen de Lisbonne.

Source : Ouest-France


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