PSA : la direction précise son plan de départs
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Publié le: 10/05/2007 - Mis à jour le: 08/10/2019
P1086_070510.jpgCombien de départs, usine par usine ? Hier, en comité central d'entreprise, les syndicats de PSA n'ont pas obtenu tous les détails souhaités.
PSA Peugeot-Citroen réunissait, hier à Paris, son comité central d'entreprise. Pour la direction du groupe automobile, il s'agissait d'expliquer aux représentants du personnel comment elle comptait parvenir à supprimer 4 800 emplois, en France, cette année.
Hier, le directeur des ressources humaines du groupe, Jean-Luc Vergne, a redit qu'aucun licenciement sec n'était envisagé. Les syndicats espéraient avoir le détail des départs site par site. Ils ont dû se contenter de chiffres plus généraux : 1 800 ouvriers professionnels, autant d'employés et agents de maîtrise et 1 200 ingénieurs devront quitter le constructeur automobile en difficulté.
Ces mêmes syndicats précisent par ailleurs que 400 commerciaux, 1 470 emplois liés à la conception des véhicules et 2 300 postes du secteur industriel sont amenés à disparaître, tout comme 500 administratifs. Les quatre sites techniques (Vélizy, Carrières-sous-Poissy, Sochaux et La Garenne) seraient les plus touchés.
Misant sur les départs volontaires « pour projet personnel » et les préretraites, PSA a prévu un budget s'élevant, en moyenne, à une année de salaire par partant. Les futurs retraités (un millier environ) recevront trois mois de salaire brut en plus des indemnités légales. Ceux ayant trouvé un autre emploi verront leur indemnité de licenciement majorée de six mois de salaire. Le plan détaillé hier sera mis en oeuvre après la tenue, les 15 et 16 mai, de 31 comités d'établissements.
PSA Peugeot-Citroen réunissait, hier à Paris, son comité central d'entreprise. Pour la direction du groupe automobile, il s'agissait d'expliquer aux représentants du personnel comment elle comptait parvenir à supprimer 4 800 emplois, en France, cette année.
Hier, le directeur des ressources humaines du groupe, Jean-Luc Vergne, a redit qu'aucun licenciement sec n'était envisagé. Les syndicats espéraient avoir le détail des départs site par site. Ils ont dû se contenter de chiffres plus généraux : 1 800 ouvriers professionnels, autant d'employés et agents de maîtrise et 1 200 ingénieurs devront quitter le constructeur automobile en difficulté.
Ces mêmes syndicats précisent par ailleurs que 400 commerciaux, 1 470 emplois liés à la conception des véhicules et 2 300 postes du secteur industriel sont amenés à disparaître, tout comme 500 administratifs. Les quatre sites techniques (Vélizy, Carrières-sous-Poissy, Sochaux et La Garenne) seraient les plus touchés.
Misant sur les départs volontaires « pour projet personnel » et les préretraites, PSA a prévu un budget s'élevant, en moyenne, à une année de salaire par partant. Les futurs retraités (un millier environ) recevront trois mois de salaire brut en plus des indemnités légales. Ceux ayant trouvé un autre emploi verront leur indemnité de licenciement majorée de six mois de salaire. Le plan détaillé hier sera mis en oeuvre après la tenue, les 15 et 16 mai, de 31 comités d'établissements.
