Plaques d'immatriculation : ce qui change

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Publié le: 15/04/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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P2660_090415.jpgLe nouveau système d'immatriculation des véhicules entre en vigueur aujourd'hui. D'abord, pour les autos, motos et camions neufs. Puis, à partir du 15 juin, pour les véhicules d'occasion qui changent de propriétaire. L'immatriculation obligatoire est désormais liée à l'automobile, jusqu'à destruction. Ouest-France - illustration : Chaunu

Aujourd'hui, concessionnaires et préfecture se partagent l'immatriculation des véhicules. Explications.

La nouvelle plaque d'immatriculation est constituée de deux lettres, trois chiffres et deux lettres. C'est la nouvelle identité à vie de notre deux ou quatre roues. Aujourd'hui, les véhicules neufs changent de plaque, les occasions à partir du 15 juin.


Quand le garagiste « immatricule »

Lorsqu'on achète un véhicule en concession, c'est à lui d'immatriculer le véhicule. « On se connecte au Système d'immatriculation des véhicules, le SIV, pour obtenir les chiffres de la plaque », explique M. Le Gall, responsable des ventes à Arcadie Automobiles. Plus besoin de passer par la préfecture, on paie le certificat directement aux concessionnaires. Ils fournissent un imprimé, qui fait office de certificat provisoire d'immatriculation.


Une révolution en demi-teinte

« La nouvelle immatriculation est enregistrée en concession. Mais c'est la préfecture qui s'occupe d'envoyer le certificat original d'immatriculation au propriétaire de la voiture, dans un délai d'une semaine », explique-t-on à BMW Rosé Autos Motos. Dans les Côtes-d'Armor, seuls 50 grandes concessions sont habilitées pour changer la plaque minéralogique. L'immatriculation des véhicules vendus entre particuliers reste de la compétence de la préfecture.


Le prix à payer

En 2008, 46 488 véhicules d'occasion et 17 296 neufs ont été immatriculés dans le département. Tout ne change pas : le prix du certificat d'immatriculation reste à 36 € par chevaux fiscaux. S'ajoutent 2,50 € pour la lettre suivie, et 4 € pour les frais de fonctionnement de l'Agence nationale des titres sécurisés.

Ouest-France, Angélique GOYET.