Peugeot et Citroën battent le rappel
Actualité Peugeot
Publié le: 03/02/2010 - Mis à jour le: 07/04/2015
P3033_100203.jpgL'usine de Kolin, en République tchèque, travaille pour Citroën, Peugeot et Toyota. AFP
L'intervention, dans quelques jours, sur 97 000 C1 et 107 sera gratuite. Les voitures passeront quelques heures au garage.
Dans les jours qui viennent, Peugeot et Citroën vont écrire aux propriétaires de 97 000 véhicules, fabriqués à Kolin, en République tchèque, victimes de l'affaire de la pédale folle. Cette campagne de rappel concerne 37 600 Citroën C1, dont 6 800 en France, et près de 60 000 Peugeot 107, dont 8 500 en France.
Les propriétaires seront alertés par courrier (avec accusé de réception) et invités à se présenter chez leur concessionnaire, agent ou garagiste. Chez Citroën, on précise que « les voitures seront immobilisées une journée au grand maximum ». Chez Peugeot, on parle même de « quelques heures ». Ce qui n'entraînera pas forcément le prêt d'un véhicule, en attendant que l'intervention soit réalisée. Et, bien sûr, « ce sera gratuit ».
« Pas d'accident »
« Le rappel est un phénomène qui fait partie de la vie courante des constructeurs automobiles », note-t-on chez Citroën. Un problème technique repéré par le réseau de vente, ou les clients eux-mêmes, et les voitures sont invitées à passer au garage. Si le problème est grave, ou touche de nombreux véhicules, les constructeurs lancent une campagne plus formalisée (procédure encadrée par une directive européenne).
Dans le cas des C1 et des 107, le problème de la pédale folle (qui remonte lentement, voire se bloque) n'est pas nouveau. Il a, en fait, été repéré depuis bien longtemps, et réglé courant 2009. « Cela n'a jamais causé d'accident », précise-t-on chez Peugeot. La campagne aurait-elle eu lieu sans le battage fait autour de Toyota, qui, pour la même cause, a rappelé un peu plus de quatre millions de véhicules en Europe et aux États-Unis ces derniers jours ? Sans doute. Mais personne, peut-être, n'en aurait entendu parler.
Yann BESSOULE, Ouest-France
L'intervention, dans quelques jours, sur 97 000 C1 et 107 sera gratuite. Les voitures passeront quelques heures au garage.
Dans les jours qui viennent, Peugeot et Citroën vont écrire aux propriétaires de 97 000 véhicules, fabriqués à Kolin, en République tchèque, victimes de l'affaire de la pédale folle. Cette campagne de rappel concerne 37 600 Citroën C1, dont 6 800 en France, et près de 60 000 Peugeot 107, dont 8 500 en France.
Les propriétaires seront alertés par courrier (avec accusé de réception) et invités à se présenter chez leur concessionnaire, agent ou garagiste. Chez Citroën, on précise que « les voitures seront immobilisées une journée au grand maximum ». Chez Peugeot, on parle même de « quelques heures ». Ce qui n'entraînera pas forcément le prêt d'un véhicule, en attendant que l'intervention soit réalisée. Et, bien sûr, « ce sera gratuit ».
« Pas d'accident »
« Le rappel est un phénomène qui fait partie de la vie courante des constructeurs automobiles », note-t-on chez Citroën. Un problème technique repéré par le réseau de vente, ou les clients eux-mêmes, et les voitures sont invitées à passer au garage. Si le problème est grave, ou touche de nombreux véhicules, les constructeurs lancent une campagne plus formalisée (procédure encadrée par une directive européenne).
Dans le cas des C1 et des 107, le problème de la pédale folle (qui remonte lentement, voire se bloque) n'est pas nouveau. Il a, en fait, été repéré depuis bien longtemps, et réglé courant 2009. « Cela n'a jamais causé d'accident », précise-t-on chez Peugeot. La campagne aurait-elle eu lieu sans le battage fait autour de Toyota, qui, pour la même cause, a rappelé un peu plus de quatre millions de véhicules en Europe et aux États-Unis ces derniers jours ? Sans doute. Mais personne, peut-être, n'en aurait entendu parler.
Yann BESSOULE, Ouest-France
