Peugeot Citroën lorgne Mitsubishi
Actualité Peugeot
Publié le: 04/12/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Leurs modèles et leur présence géographique se complètent. Une union les porterait à la sixième place mondiale.
Le français Peugeot Citroën (PSA) et le japonais Mitsubishi ont déjà des bouts de vie en commun. Le second fabrique pour le premier des 4x4 comme le Peugeot 4007 et le Citroën C-Crosser et va produire des petits véhicules électriques pour PSA, dérivés de sa citadine i-Miev. Les deux coopèrent pour créer une usine en Russie, à Kalouga.
Mais le français veut aller plus loin. C'est la presse japonaise qui a vendu la mèche, hier, révélant que PSA discutait ferme pour prendre le contrôle du japonais. PSA a confirmé un « élargissement » des relations en vue d'un « partenariat stratégique ». Mais pas une « prise de participation ». C'est trop tôt, ils en sont seulement au « démarrage des discussions ».
Réelle complémentarité
La perspective d'un mariage est crédible. Outre les partenariats déjà noués, le patron de PSA, Philippe Varin, n'a pas caché, à son arrivée à la tête du constructeur français, en juin, que le développement international était une priorité pour un groupe qui n'a réalisé, en 2008, qu'un tiers de ses ventes hors d'Europe.
Et puis, la complémentarité est réelle. Mitsubishi est implanté en Asie du Sud-Est et aux États-Unis, où PSA n'est pas. Il est déjà présent dans l'électrique et les 4x4, que le français ne produit pas.
Ceci dit, les deux groupes ne pètent pas la santé financière en ces temps de crise. Le japonais a perdu 280 millions d'euros au premier semestre, le français est dans le rouge de 962 millions d'euros durant la même période. Mais, si le projet se réalise, les deux constructeurs formeront le sixième groupe automobile mondial, fort de la vente de 4,45 millions de véhicules en 2008. Cela dans une industrie où la taille est un véritable atout.
Ouest-France
A lire également sur Ouestfrance-auto.com :
► PSA supprimera 6000 postes en France
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Le français Peugeot Citroën (PSA) et le japonais Mitsubishi ont déjà des bouts de vie en commun. Le second fabrique pour le premier des 4x4 comme le Peugeot 4007 et le Citroën C-Crosser et va produire des petits véhicules électriques pour PSA, dérivés de sa citadine i-Miev. Les deux coopèrent pour créer une usine en Russie, à Kalouga.
Mais le français veut aller plus loin. C'est la presse japonaise qui a vendu la mèche, hier, révélant que PSA discutait ferme pour prendre le contrôle du japonais. PSA a confirmé un « élargissement » des relations en vue d'un « partenariat stratégique ». Mais pas une « prise de participation ». C'est trop tôt, ils en sont seulement au « démarrage des discussions ».
Réelle complémentarité
La perspective d'un mariage est crédible. Outre les partenariats déjà noués, le patron de PSA, Philippe Varin, n'a pas caché, à son arrivée à la tête du constructeur français, en juin, que le développement international était une priorité pour un groupe qui n'a réalisé, en 2008, qu'un tiers de ses ventes hors d'Europe.
Et puis, la complémentarité est réelle. Mitsubishi est implanté en Asie du Sud-Est et aux États-Unis, où PSA n'est pas. Il est déjà présent dans l'électrique et les 4x4, que le français ne produit pas.
Ceci dit, les deux groupes ne pètent pas la santé financière en ces temps de crise. Le japonais a perdu 280 millions d'euros au premier semestre, le français est dans le rouge de 962 millions d'euros durant la même période. Mais, si le projet se réalise, les deux constructeurs formeront le sixième groupe automobile mondial, fort de la vente de 4,45 millions de véhicules en 2008. Cela dans une industrie où la taille est un véritable atout.
Ouest-France
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