Pescarolo tout près du titre - Vendee - lundi 17 juillet 2006
Actualité
Publié le: 17/07/2006 - Mis à jour le: 08/10/2019
P895_060717.jpg1000 km du Nürburgring. Sans Audi, tout est plus simple pour Henri Pescarolo et son équipe.
Collard, Boullion et Hélary ont confirmé leu compétitivité de la voiture mancelle.
Un peu soucieux après les 24 Heures du Mans, malgré une magnifique seconde place, Henri Pescarolo retrouve un peu de moral depuis quelques jours. La première bonne nouvelle est venue de l'ACO qui a fait savoir que le diesel serait un peu moins avantagé l'année prochaine. L'autre est arrivé d'Angleterre avec l'annonce de l'arrivée d'un nouveau moteur Judd, un 5,5 litres apte à résister à l'invasion du fuel et enfin côté sportif en Allemagne, à deux pas du mythique Nürburgring, sur un tracé très typé F1, aspetisé donc. Pourtant aux essais, Emmanuel Collard n'avait pas réussi à devancer un Nicolas Minassian étincellant sur la Creation. Associé à l'ancien pilote de F1 Beppe Gabianni et au Suisse Ortiz, cet équipage avait de quoi donner des soucis aux «Verts». Ceux-ci enregistrait le retour d'un Jean-Christophe Bouillion complètement remis de sa mésaventure d'avant la semaine du Mans.
Pourtant au départ, ce ne fut ni Collard ni Minassian qui prirent la tête. Ce fut Nakano qui imposa sa Courage quatre tours en tête. Comme Gounon revenait lui aussi aux avant-poste, Yves Courage pouvait sourire. Pour le Japonais hélas les choses se compliquèrent puisqu'il devait céder devant l'insistance ferme de Collard. Un peu plus tard, il rentrait aux stands victime d'un problème d'embrayage. Gounon, lui, mettait du rythme et restait le seul à pouvoir suivre les Pesca boys. Mieux, après une heure de course, il calait le capot de sa LC 70 dans leur sillage. Evidemment, l'Ardéchois ne pouvait en rester là, il imposait la Courage à l'intérieur. Collard le serrait un peu. Touchette et tête à queue pour la LC 70 qui perdait treize secondes dans l'affaire. «Je suis venu à sa hauteur, on s'est touché. Pas grand chose à dire, c'est la course. Je suis quand même content d'être de notre compétitivité» se félicitait Gounon lorsqu'il eût cédé le volant à Fisken de toute façon bien moins compétitif que lui. Des ennuis d'alimentation d'essence allait arrêter là la démonstration de la LC 70 de pointe.Devant, Boullion avait assuré un relais idéal. Le Briochin s'était complètement rassuré. Derrière, la vieillissante Dome de Lammers profitait d'une sortie de la Courage suisse et d'une crevaison bien handicapante pour la Creation pilotée alors par Beppe Gabbiani. Pourtant, en fin de course, Minassian revenait sur Yoong. Sous la pression, le Malais allait à la faute et fort justement, la Creation s'adugeait la seconde marche du podium. En LMP2, grosse bagarre aussi entre la Radical de Martin Short et la Lola de De Castro. Les deux voitures, là aussi allaient au contact et dans l'affaire, ce fut la Radical qui alla à la faute.
En LMGT1, l'Aston Martin de Larbre Compétititon s'impose face la vaillante Corvette de Luc Alphand. Seule une crevaison allait empêcher la voiture aux couleurs du conseil général de la Sarthe de l'emporter. En LMGT2, c'est une Ferrari, celle de du GPC Sport pilotée par les Italiens Zonca, Bellicchi et Cioci qui s'imposait face à la porsche de Lieb et Camathias.
Au classement. 1. Pescarolo (Collard-Boullion-Hélary) 189 tours; 2. Creation (Minassian, Ortiz-Gabbianni) à 3 trs; 3. Dome (Lammers-Young) à 3 trs; 4. Lola-Chamberlain (Berridge-Ewans-Owen) à 5 trs; 5. Lola (Amaral-De Castro-Burguera) à 6trs (1er en LMP2); 6. Lola Binnie (Binnie-Hancok-Timpany) à 7 trs; 7. Zytek (Johansson-Noda) à 8 trs; 8. Radical (Short-Barbosa) à 8 trs; 9. MG RML (Erdos-Neton) à 9 trs; 10. Aston Martin Larbre (Lamy-Vosse-Gardel) à 12 trs (1er des LMGT1); 11. Corvette C5 (Alphand-Policand-Goueslard) à 12 trs; 12. Courage LC 70 Swiss Spirit (Primat-Fassler) à 13 trs; 13. Ferrari 550 (Cox-Pegl-Vassiliev) à 13 trs; 14. Courage LC 70 (Gounon-Frei-Fisken) à 17 trs; 15. Radical (Geaves-Moseley) à 18 trs; 16. Ferrari 430GT à 18 trs (1er des LMGT2).
Collard, Boullion et Hélary ont confirmé leu compétitivité de la voiture mancelle.
Un peu soucieux après les 24 Heures du Mans, malgré une magnifique seconde place, Henri Pescarolo retrouve un peu de moral depuis quelques jours. La première bonne nouvelle est venue de l'ACO qui a fait savoir que le diesel serait un peu moins avantagé l'année prochaine. L'autre est arrivé d'Angleterre avec l'annonce de l'arrivée d'un nouveau moteur Judd, un 5,5 litres apte à résister à l'invasion du fuel et enfin côté sportif en Allemagne, à deux pas du mythique Nürburgring, sur un tracé très typé F1, aspetisé donc. Pourtant aux essais, Emmanuel Collard n'avait pas réussi à devancer un Nicolas Minassian étincellant sur la Creation. Associé à l'ancien pilote de F1 Beppe Gabianni et au Suisse Ortiz, cet équipage avait de quoi donner des soucis aux «Verts». Ceux-ci enregistrait le retour d'un Jean-Christophe Bouillion complètement remis de sa mésaventure d'avant la semaine du Mans.
Pourtant au départ, ce ne fut ni Collard ni Minassian qui prirent la tête. Ce fut Nakano qui imposa sa Courage quatre tours en tête. Comme Gounon revenait lui aussi aux avant-poste, Yves Courage pouvait sourire. Pour le Japonais hélas les choses se compliquèrent puisqu'il devait céder devant l'insistance ferme de Collard. Un peu plus tard, il rentrait aux stands victime d'un problème d'embrayage. Gounon, lui, mettait du rythme et restait le seul à pouvoir suivre les Pesca boys. Mieux, après une heure de course, il calait le capot de sa LC 70 dans leur sillage. Evidemment, l'Ardéchois ne pouvait en rester là, il imposait la Courage à l'intérieur. Collard le serrait un peu. Touchette et tête à queue pour la LC 70 qui perdait treize secondes dans l'affaire. «Je suis venu à sa hauteur, on s'est touché. Pas grand chose à dire, c'est la course. Je suis quand même content d'être de notre compétitivité» se félicitait Gounon lorsqu'il eût cédé le volant à Fisken de toute façon bien moins compétitif que lui. Des ennuis d'alimentation d'essence allait arrêter là la démonstration de la LC 70 de pointe.Devant, Boullion avait assuré un relais idéal. Le Briochin s'était complètement rassuré. Derrière, la vieillissante Dome de Lammers profitait d'une sortie de la Courage suisse et d'une crevaison bien handicapante pour la Creation pilotée alors par Beppe Gabbiani. Pourtant, en fin de course, Minassian revenait sur Yoong. Sous la pression, le Malais allait à la faute et fort justement, la Creation s'adugeait la seconde marche du podium. En LMP2, grosse bagarre aussi entre la Radical de Martin Short et la Lola de De Castro. Les deux voitures, là aussi allaient au contact et dans l'affaire, ce fut la Radical qui alla à la faute.
En LMGT1, l'Aston Martin de Larbre Compétititon s'impose face la vaillante Corvette de Luc Alphand. Seule une crevaison allait empêcher la voiture aux couleurs du conseil général de la Sarthe de l'emporter. En LMGT2, c'est une Ferrari, celle de du GPC Sport pilotée par les Italiens Zonca, Bellicchi et Cioci qui s'imposait face à la porsche de Lieb et Camathias.
Au classement. 1. Pescarolo (Collard-Boullion-Hélary) 189 tours; 2. Creation (Minassian, Ortiz-Gabbianni) à 3 trs; 3. Dome (Lammers-Young) à 3 trs; 4. Lola-Chamberlain (Berridge-Ewans-Owen) à 5 trs; 5. Lola (Amaral-De Castro-Burguera) à 6trs (1er en LMP2); 6. Lola Binnie (Binnie-Hancok-Timpany) à 7 trs; 7. Zytek (Johansson-Noda) à 8 trs; 8. Radical (Short-Barbosa) à 8 trs; 9. MG RML (Erdos-Neton) à 9 trs; 10. Aston Martin Larbre (Lamy-Vosse-Gardel) à 12 trs (1er des LMGT1); 11. Corvette C5 (Alphand-Policand-Goueslard) à 12 trs; 12. Courage LC 70 Swiss Spirit (Primat-Fassler) à 13 trs; 13. Ferrari 550 (Cox-Pegl-Vassiliev) à 13 trs; 14. Courage LC 70 (Gounon-Frei-Fisken) à 17 trs; 15. Radical (Geaves-Moseley) à 18 trs; 16. Ferrari 430GT à 18 trs (1er des LMGT2).
