Mouvement populaire contre le prix de l'essence
Actualité
Publié le: 17/06/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Une trentaine de personnes a défilé sur la nationale 12, hier, pour protester contre la hausse du prix du carburant. L'organisateur est satisfait.
Franck Bry, 34, comptable, en avait marre de « voir tout le monde râler contre le prix de l'essence mais ne rien faire ». La semaine passée, sur son site internet, il a mis en ligne une pétition. Elle a été signée par 265 internautes. Hier matin, il a invité tous ceux qui comme lui trouvent exorbitant le prix du carburant à se retrouver pour manifester. Une trentaine de personnes a répondu à son appel.
Anne-Sophie et Maud ont appris l'initiative de Franck par le journal. Étudiantes à Sées, habitantes de Gesnes-le-Gandelin, elles subissent de plus en plus durement le coût de l'essence. « Tout le monde se plaint, nous, nous avons pris le temps de nous déplacer », expliquent les deux jeunes filles.
Anthony Righi, Alençonnais âgé de 32 ans, est intérimaire. « Ça fait un moment que la situation me pèse. Je suis attentif à la politique depuis un an, là j'en ai vraiment marre. Le Gouvernement fait tout pour nous diviser sur la question des retraites par exemple. Mais l'essence, ça touche tout le monde. »
Michel et Maryse, retraités, attendaient depuis longtemps que quelqu'un se bouge. « Avant le plein nous coûtait 60 € ; aujourd'hui, avec 94 € le réservoir n'est pas plein. Ce n'est plus possible. »
Jean-Philippe Oswald, de Saint-Germain-du-Corbéis, est cadre dans une entreprise. Il avait essayé de mobiliser des amis mais peinait à les fédérer. « Franck était bien mieux organisé que moi, je l'ai rejoint. Je veux pouvoir payer mon plein et des fruits et légumes pour mes enfants ! »
Franck Bry a été reçu par le directeur de cabinet du préfet après l'opération escargot sur la nationale 12 et la distribution de tracts à la Pyramide. Il lui a porté les 600 signatures récoltées. « Maintenant j'espère qu'ils vont se bouger aussi dans les autres villes et que des associations vont nous contacter pour nous relayer. Sinon on voit les retombées et on monte un collectif après l'été. »
Source : Ouest-France - Stéphanie Séjourné
Pratique. Renseignements et pétition sur le site www.essencetropcher.com
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Une trentaine de personnes a défilé sur la nationale 12, hier, pour protester contre la hausse du prix du carburant. L'organisateur est satisfait.
Franck Bry, 34, comptable, en avait marre de « voir tout le monde râler contre le prix de l'essence mais ne rien faire ». La semaine passée, sur son site internet, il a mis en ligne une pétition. Elle a été signée par 265 internautes. Hier matin, il a invité tous ceux qui comme lui trouvent exorbitant le prix du carburant à se retrouver pour manifester. Une trentaine de personnes a répondu à son appel.
Anne-Sophie et Maud ont appris l'initiative de Franck par le journal. Étudiantes à Sées, habitantes de Gesnes-le-Gandelin, elles subissent de plus en plus durement le coût de l'essence. « Tout le monde se plaint, nous, nous avons pris le temps de nous déplacer », expliquent les deux jeunes filles.
Anthony Righi, Alençonnais âgé de 32 ans, est intérimaire. « Ça fait un moment que la situation me pèse. Je suis attentif à la politique depuis un an, là j'en ai vraiment marre. Le Gouvernement fait tout pour nous diviser sur la question des retraites par exemple. Mais l'essence, ça touche tout le monde. »
Michel et Maryse, retraités, attendaient depuis longtemps que quelqu'un se bouge. « Avant le plein nous coûtait 60 € ; aujourd'hui, avec 94 € le réservoir n'est pas plein. Ce n'est plus possible. »
Jean-Philippe Oswald, de Saint-Germain-du-Corbéis, est cadre dans une entreprise. Il avait essayé de mobiliser des amis mais peinait à les fédérer. « Franck était bien mieux organisé que moi, je l'ai rejoint. Je veux pouvoir payer mon plein et des fruits et légumes pour mes enfants ! »
Franck Bry a été reçu par le directeur de cabinet du préfet après l'opération escargot sur la nationale 12 et la distribution de tracts à la Pyramide. Il lui a porté les 600 signatures récoltées. « Maintenant j'espère qu'ils vont se bouger aussi dans les autres villes et que des associations vont nous contacter pour nous relayer. Sinon on voit les retombées et on monte un collectif après l'été. »
Source : Ouest-France - Stéphanie Séjourné
Pratique. Renseignements et pétition sur le site www.essencetropcher.com
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