Miss France réchauffe le rallycross de Lohéac

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Publié le: 09/09/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Le 33e rallycross de Lohéac se déroule depuis hier et encore aujourd'hui. Parmi les 121 pilotes, Valérie Bègue, Miss France 2008.

Bon d'accord, elle est allée dans le décor à deux reprises dès les essais, samedi matin. D'accord, elle a abîmé sa 206 S16 et s'est retrouvée à concourir sans pare-brise arrière. Mais Valérie Bègue, Miss France 2008, a quand même fini 21e sur 25 lors de la première manche du championnat de France de rallycross à Lohéac, hier.

« Elle est pas mal », estime Gaëtan, son laconique mécano, en parlant bien sûr de ses talents au volant. Et sur le village des pilotes, tous l'ont adoptée : « Elle n'a pas encore l'habitude, mais elle se débrouille bien, estime Anthony Jean, un jeune pilote de Cesson-Sévigné. J'étais derrière elle pendant ses essais. Bon, elle a fait trois tête-à-queue et a fini par taper une voiture. Mais tout le monde lui donne des petits conseils. Elle s'y fera. » André, un spectateur de La Turballe, partage cet avis : « Elle est encore jeune dans le métier. Mais elle a de l'avenir. Pourquoi ? À cause de l'essentiel : elle aime ça ».

Et comment ! « C'est la première fois que je me trouve une telle passion ! Ça me prend les tripes », sourit la jeune femme. Pour elle, « ce n'est que du plaisir. Alors les résultats, je m'en fiche. Les gens n'ont pas à m'attendre au tournant, je ne suis pas pro et c'est ça qui peut être drôle. »

Rions donc et profitons du spectacle avec cette Miss décidément étonnante et détonante qui nous fait oublier la pluie. Son seul souci dans cette mêlée : « Ne pas trop abîmer la voiture. On me la prête ! » Oui, Valérie Bègue, si peu poupée Barbie au contraire de bon nombre de ses consoeurs, charme. Et en plus réalise quatre tours de circuits en trois minutes et cinquante-quatre secondes. Alors « pour une fois qu'une Miss n'est pas chapeautée par la dame au chapeau, mais par un pilote de chez Peugeot ! » (comme le remarque Daniel, un bénévole), on ne va pas faire grise mine.

Source : Ouest-France - Yann-Armel Huet


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