Lohéac, un village devenu capitale de l'automobile

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Publié le: 03/09/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Lohéac, 667 âmes, entre 30 000 et 40 000 personnes le temps d'un week-end. L'explosion démographique se produit le premier week-end de septembre. Avec le rallycross.

L'histoire a débuté, en 1976, « dans l'arrière-boutique d'un boucher de Lohéac », se marre Pierre Tollemer. Fondateur de l'écurie Bretagne, il est venu écouter Michel Hommell. L'éditeur du magazine Échappement vient de s'installer à Lohéac et a découvert le rallycross en Angleterre. « A l'époque, on appelait ça course sur terre. On a trouvé un champ, tracé un circuit à la hussarde et c'était parti », se souvient Pierre Tollemer.

Et bien parti. La première édition attire... 7 000 spectateurs ! « On a dû trouver en catastrophe des terrains pour garer tout le monde. » Dès 1978, Lohéac accueille sur son circuit un championnat d'Europe. « Le premier organisé en France. » Le circuit a depuis grandi. Un musée de l'automobile est venu l'enrichir en 1990.

Et la magie opère toujours. « En 34 ans, il n'y a jamais eu de déception. Ici, l'ambiance est familiale et festive. Tout le monde peut se promener dans le paddock, être au plus près des pilotes », estime Patrick Germain, qui a succédé à Pierre Tollemer à la tête de l'écurie Bretagne.

Il espère désormais faire revenir un championnat d'Europe d'ici deux ou trois ans. « Nous avons envoyé une lettre ouverte à la Fédération. Nous avons aussi reçu le soutien, par pétition, de 25 des meilleurs pilotes européens. » La preuve que la réputation de Lohéac a depuis longtemps dépassé les frontières
(Source : Philippe Mathé, Ouest-France)