Le permis de conduire va changer de formule
Actualité
Publié le: 08/01/2010 - Mis à jour le: 07/04/2015
P3003_100108.jpgLors du parcours, le candidat sera jugé sur sa capacité à déceler les changements de contexte de circulationet à s'y adapter.
Marc Ollivier
La réforme, lancée il y a un an, se poursuit. Avec, dès maintenant, trois formules de conduite accompagnée. Et, au 1er avril, un Code modernisé et une nouvelle évaluation de la conduite.
Conduite accompagnée : trois formules.
L'apprentissage dès 16 ans est assoupli. Il n'est plus obligatoire pour l'accompagnateur d'avoir 28 ans, à condition d'être titulaire du permis B depuis au moins cinq ans sans interruption. Et il est mis fin à la durée maximale de trois ans qui encadrait la conduite accompagnée.
Une nouvelle offre pour les plus de 18 ans, dite conduite supervisée. Elle permettra à ces candidats, inscrits dans une auto-école, de compléter leur formation à moindre coût, si l'enseignant l'autorise. Conditions : avoir réussi le code et suivi au moins vingt heures de conduite en auto-école.
Une conduite encadrée pour les élèves se préparant aux métiers de la route dans les établissements de l'Éducation nationale. L'élève pourra, après accord du chef d'établissement, conduire avec l'accompagnateur de son choix.
Code : un toilettage des questions.
L'examen du Code comportera toujours quarante questions. Mais celles « un peu piège, ringardes, obsolètes, inadéquates, sont supprimées », assure le secrétaire d'État aux Transports. Dominique Bussereau précise aussi que « des questions où il y avait des ambiguïtés ont été reformulée ». Les questions seront tirées au sort dans une banque de données qui en comportera 638 contre 520 précédemment. De nouvelles thématiques apparaissent, liées à la conduite économique, au respect des usagers vulnérables (piétons, cyclistes), aux réflexes à avoir face aux tramways, aux comportements à risques (alcool, drogue...)
Conduite : une nouvelle grille d'évaluation.
« Il faut passer d'une logique d'erreurs à une logique de compétences ». Le candidat devra obtenir au moins 20 points sur 30. Les compétences sont regroupées en trois rubriques : connaître et maîtriser son véhicule, appréhender la route et partager la route avec les autres usagers. La durée de l'épreuve reste fixée à 35 minutes.
Lors du parcours, le candidat sera jugé sur sa capacité à déceler les changements de contexte de circulation et à s'y adapter. Il devra aussi, pendant cinq minutes environ, se diriger à sa convenance vers un lieu précis. Il lui appartiendra de trouver l'emplacement où réaliser les deux manoeuvres, dont une au moins en marche arrière. Enfin, le candidat ne devra pas commettre d'erreurs éliminatoires comme un stop ou un feu rouge grillés, ou la circulation sur une bande d'arrêt d'urgence.
http://www.securite-routiere.gouv.fr/
Ouest-France
La réforme, lancée il y a un an, se poursuit. Avec, dès maintenant, trois formules de conduite accompagnée. Et, au 1er avril, un Code modernisé et une nouvelle évaluation de la conduite.
Conduite accompagnée : trois formules.
L'apprentissage dès 16 ans est assoupli. Il n'est plus obligatoire pour l'accompagnateur d'avoir 28 ans, à condition d'être titulaire du permis B depuis au moins cinq ans sans interruption. Et il est mis fin à la durée maximale de trois ans qui encadrait la conduite accompagnée.
Une nouvelle offre pour les plus de 18 ans, dite conduite supervisée. Elle permettra à ces candidats, inscrits dans une auto-école, de compléter leur formation à moindre coût, si l'enseignant l'autorise. Conditions : avoir réussi le code et suivi au moins vingt heures de conduite en auto-école.
Une conduite encadrée pour les élèves se préparant aux métiers de la route dans les établissements de l'Éducation nationale. L'élève pourra, après accord du chef d'établissement, conduire avec l'accompagnateur de son choix.
Code : un toilettage des questions.
L'examen du Code comportera toujours quarante questions. Mais celles « un peu piège, ringardes, obsolètes, inadéquates, sont supprimées », assure le secrétaire d'État aux Transports. Dominique Bussereau précise aussi que « des questions où il y avait des ambiguïtés ont été reformulée ». Les questions seront tirées au sort dans une banque de données qui en comportera 638 contre 520 précédemment. De nouvelles thématiques apparaissent, liées à la conduite économique, au respect des usagers vulnérables (piétons, cyclistes), aux réflexes à avoir face aux tramways, aux comportements à risques (alcool, drogue...)
Conduite : une nouvelle grille d'évaluation.
« Il faut passer d'une logique d'erreurs à une logique de compétences ». Le candidat devra obtenir au moins 20 points sur 30. Les compétences sont regroupées en trois rubriques : connaître et maîtriser son véhicule, appréhender la route et partager la route avec les autres usagers. La durée de l'épreuve reste fixée à 35 minutes.
Lors du parcours, le candidat sera jugé sur sa capacité à déceler les changements de contexte de circulation et à s'y adapter. Il devra aussi, pendant cinq minutes environ, se diriger à sa convenance vers un lieu précis. Il lui appartiendra de trouver l'emplacement où réaliser les deux manoeuvres, dont une au moins en marche arrière. Enfin, le candidat ne devra pas commettre d'erreurs éliminatoires comme un stop ou un feu rouge grillés, ou la circulation sur une bande d'arrêt d'urgence.
http://www.securite-routiere.gouv.fr/
Ouest-France
