La nouvelle Laguna n'a pas le droit à l'erreur
Actualité
Publié le: 05/06/2007 - Mis à jour le: 08/10/2019
P1121_070605.jpgPlus légère, plus écolo, plus fiable. La nouvelle Laguna sera-t-elle aussi plus vendue ? C'est son défi pour sortir Renault de l'ornière commerciale.
Depuis le temps qu'on en parle... La nouvelle Renault Laguna a enfin révélé sa vraie nature et livré sa silhouette, par photos officielles (choisies) interposées. Le constructeur a même précisé le calendrier de son lancement. Après une première sortie au salon de Francfort, en septembre, la version berline sera commercialisée en octobre. Le break devrait, lui, démarrer en fin d'année. Pour le prix, il faudra attendre.
Assemblée dans l'usine de Sandouville, en Seine, la Laguna de troisième génération joue de façon offensive la carte écologique. La preuve par trois. Et d'un : pour la première fois depuis longtemps, le nouveau modèle s'allège par rapport à l'ancien. Moins 15 kg, ce n'est pas une révolution mais une vraie amorce de virage.
Sauver le haut de gamme
Faut-il le rappeler, la plupart des voitures ont pris grosso modo, surtout pour raisons de sécurité, entre 100 et 300 kg ces quinze dernières années. Et de deux : dans la carte des six motorisations prévues (deux essence, quatre diesel), la Laguna III présente un modèle « propre » diesel de 110 ch, peu gourmand - 5,1 litres aux 100 km - et peu polluant : 136 grammes d'émission de CO2 au kilomètre. Et de trois, ce modèle « éco-leader » de 110 ch sera recyclable à 85 %.
La Laguna aura bien besoin de ces atouts pour faire face aux nombreux défis que lui a fixés Carlos Ghosn, le PDG du groupe Renault. Figurer sur le podium des trois meilleures voitures de sa catégorie (celle des BMW série 3, Audi A4, Citroën C5) en matière de « qualité, produit et service ». Sauver le haut de gamme en perdition après les avatars commerciaux de la Vel Satis (5 100 ventes en 2006). Redonner de l'activité et un avenir à l'usine de Sandouville, plombée par le chômage partiel depuis plus d'un an.
Résumons, plus encore que la nouvelle Twingo qui sort ce 15 juin, la Laguna est le premier véhicule de reconquête d'une marque Renault aujourd'hui au plus mal. Depuis le début de l'année, ses ventes sont en recul de 13,5 % sur le marché français par rapport aux cinq premiers mois 2006. Un seul constructeur rétrograde encore plus sur ce terrain domestique : Nissan, son partenaire ! C'est peu dire que la Laguna n'a pas le droit à l'erreur. D'autant moins que Carlos Ghosn n'arrête pas de répéter : avec la Laguna, vous allez voir ce que vous allez voir...
Paul BUREL.
Depuis le temps qu'on en parle... La nouvelle Renault Laguna a enfin révélé sa vraie nature et livré sa silhouette, par photos officielles (choisies) interposées. Le constructeur a même précisé le calendrier de son lancement. Après une première sortie au salon de Francfort, en septembre, la version berline sera commercialisée en octobre. Le break devrait, lui, démarrer en fin d'année. Pour le prix, il faudra attendre.
Assemblée dans l'usine de Sandouville, en Seine, la Laguna de troisième génération joue de façon offensive la carte écologique. La preuve par trois. Et d'un : pour la première fois depuis longtemps, le nouveau modèle s'allège par rapport à l'ancien. Moins 15 kg, ce n'est pas une révolution mais une vraie amorce de virage.
Sauver le haut de gamme
Faut-il le rappeler, la plupart des voitures ont pris grosso modo, surtout pour raisons de sécurité, entre 100 et 300 kg ces quinze dernières années. Et de deux : dans la carte des six motorisations prévues (deux essence, quatre diesel), la Laguna III présente un modèle « propre » diesel de 110 ch, peu gourmand - 5,1 litres aux 100 km - et peu polluant : 136 grammes d'émission de CO2 au kilomètre. Et de trois, ce modèle « éco-leader » de 110 ch sera recyclable à 85 %.
La Laguna aura bien besoin de ces atouts pour faire face aux nombreux défis que lui a fixés Carlos Ghosn, le PDG du groupe Renault. Figurer sur le podium des trois meilleures voitures de sa catégorie (celle des BMW série 3, Audi A4, Citroën C5) en matière de « qualité, produit et service ». Sauver le haut de gamme en perdition après les avatars commerciaux de la Vel Satis (5 100 ventes en 2006). Redonner de l'activité et un avenir à l'usine de Sandouville, plombée par le chômage partiel depuis plus d'un an.
Résumons, plus encore que la nouvelle Twingo qui sort ce 15 juin, la Laguna est le premier véhicule de reconquête d'une marque Renault aujourd'hui au plus mal. Depuis le début de l'année, ses ventes sont en recul de 13,5 % sur le marché français par rapport aux cinq premiers mois 2006. Un seul constructeur rétrograde encore plus sur ce terrain domestique : Nissan, son partenaire ! C'est peu dire que la Laguna n'a pas le droit à l'erreur. D'autant moins que Carlos Ghosn n'arrête pas de répéter : avec la Laguna, vous allez voir ce que vous allez voir...
Paul BUREL.
