L’État serre la vis autour du "Stop Drive" des airbags Takata
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L’affaire des airbags Takata, tristement célèbre pour avoir coûté la vie à plusieurs automobilistes à travers le monde, dont une conductrice à Reims en juin dernier, commence à agacer le gouvernement français.
Le mois dernier, celui-ci avait déjà imposé un rappel obligatoire de tous les véhicules concernés d’ici la fin d’année 2026, soit 1,7 million de voitures partout dans l’Hexagone, et sommé leurs propriétaires de ne pas en prendre le volant tant que les ballons défectueux n’auraient pas été remplacés. Mais, face à la lenteur des rappels, il s’impatiente. Aussi a-t-il fixé, ce mardi 29 juillet, un nouvel objectif : ordonner un délai moyen de réparation de seulement 15 jours à tous les constructeurs incriminés, à partir de la prise de contact client. Si cette échéance n’est pas tenue et que le véhicule est toujours immobilisé, les constructeurs devront proposer des solutions de mobilité gratuites — location de voiture ou remboursement d’un transport équivalent — afin de ne pas pénaliser les automobilistes.
Des sanctions pécuniaires en cas de manquement
Des sanctions financières, sous forme “d’astreintes élevées”, sont aussi prévues pour ceux qui ne joueraient pas le jeu. L’État entend ainsi mettre fin à des années de tergiversations, car le problème Takata, qui a sévi dans le monde entier depuis la fin des années 90, est connu depuis longtemps. Pour savoir si votre voiture est concernée, il suffit de vérifier le numéro de châssis de votre voiture (en case E sur la carte grise) en vous rendant dans la rubrique dédiée sur le site officiel de la marque. L’opération, entièrement prise en charge, prend une à deux heures, mais encore faut-il pouvoir trouver un rendez-vous…