Etude auto : 0,4% des Français estiment être de très bons conducteurs

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Publié le: 15/04/2010 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Seuls 0,4% des Français estiment être de très bons conducteurs, selon un sondage réalisé par l'institut TNS Sofres pour l'assureur Axa et publié vendredi.

Parmi les personnes interrogées, 58% se jugent plutôt bons conducteurs. Au total, la proportion de sondés qui se qualifient de bons conducteurs atteint près de 59%, en nette baisse par rapport à 2009 (65%).

Parmi les conducteurs interrogés, 68% considèrent que leur comportement de conduite a peu ou pas évolué sur les douze derniers mois.

L'étude porte aussi sur les comportements des automobilistes français lorsqu'ils sont au volant.

Ils sont 26% à admettre prendre le volant après avoir bu plus de deux verres d'alcool, 29% à reconnaître téléphoner en conduisant et 18% à rouler à 160-170 km/h sur autoroute.

L'enquête a été réalisée du 1er au 8 février sur un échantillon national de 1.000 conducteurs représentatifs.


Bien que conscients du danger, les conducteurs souvent imprudents (sondage)

Bien que conscients du danger, les automobilistes sont nombreux à faire preuve d'imprudence sur la route, notamment en passant au feu orange, en tournant sans mettre leur clignotant ou en roulant à vitesse excessive en ville, selon un sondage réalisé par TNS Sofres pour Axa.

Environ 75% des personnes interrogées disent ne pas s'arrêter à un feu orange, alors que 60% perçoivent ce comportement comme dangereux, selon l'étude publiée mercredi par l'assureur.

Dans le même ordre d'idées, 50% admettent doubler ou tourner sans mettre leur clignotant, alors que 83% considèrent cette conduite comme dangereuse.

"Ces automobilistes savent qu'il y a des dangers mais pensent qu'ils peuvent le faire parce qu'ils sont expérimentés, réactifs", résume Eric Lemaire, président d'Axa prévention.

"Ils pensent que si cela ne s'arrange pas sur les routes, c'est de la faute des autres, qui conduisent mal", ajoute-t-il.

Alors que 70% des automobilistes interrogés jugent dangereux de rouler à 65 km/h en ville (où la vitesse est limitée à 50 km/h), 50% reconnaissent le faire.

Pour M. Lemaire, ce décalage est l'une des raisons pour lesquelles "les gens ne se sentent pas en sécurité en ville".

Autre élément saillant, la sous-estimation de la fatigue comme facteur d'accident.

"C'est pourtant une des premières causes d'accident", explique M. Lemaire.

Or, 58% des automobilistes indiquent conduire de nuit pour effectuer de longs trajets, ce qui favorise la somnolence au volant. Ils sont également 45% à rouler alors qu'ils se sentent fatigués.

Axa France entend mener des actions de sensibilisation sur ce thème, qui se traduiront notamment par la diffusion de plaquettes pédagogiques.

L'enquête a été réalisée du 1er au 8 février sur un échantillon national de mille conducteurs représentatifs.

AFP