Comment secourir les victimes d'un accident ?
Actualité
Publié le: 12/11/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Que feriez-vous si vous étiez témoin d'un accident ?
Ce soir à Yffiniac,une réunion expliquera les bons réflexes à avoir. C'est ouvert à tous.
Un accident vient de se produire, vous en êtes le premier témoin. Une situation qui nécessite d'avoir les bons réflexes, qu'on soit ou qu'on ne soit pas formé aux premiers secours.
« Protéger, alerter, secourir : il faut avoir ces trois choses présentes à l'esprit si on arrive le premier sur un accident », indique Eric Paliscot, pompier au centre de secours du Perray. C'est ce qu'il expliquera, en compagnie de collègues dont le lieutenant-colonel Mengual, patron des pompiers costarmoricains, ce soir à Yffiniac.
Une réunion extrêmement utile, organisée par l'assureur MAIF qui souhaite sensibiliser le public sur ce thème. « Chaque année, les accidents de la route font de nombreuses victimes. Certaines auraient pu être sauvées si les premiers témoins n'avaient pas hésité à s'arrêter, ou à protéger les lieux de l'accident », explique l'assureur. Pompiers et SAMU confirment que les premières minutes de l'accident sont les plus importantes.
Formation aux premiers secours
Porter secours aux victimes d'un accident est d'ailleurs une obligation pénale. Selon l'article 223-6 du Code pénal, « le témoin d'un accident doit s'arrêter et porter secours aux victimes, sinon il pourra être poursuivi par la justice pour non-assistance à personne en danger ».
« Quelqu'un qui n'a jamais porté secours à une victime d'accident de la route peut avoir peur d'y aller, peur de mal faire, affirme Eric Paliscot. Pour être plus sûr de soi, rien de tel que de se former aux premiers secours. »
Douze heures de formation, auprès d'organismes tels que la Croix-Rouge, la protection civile ou les pompiers, permettent de passer le brevet de Prévention et secours civiques (ancien AFPS). « Toute personne âgée de plus de 10 ans peut le passer et être ainsi mieux armée face à un accident. »
Mais la première des règles, c'est de protéger les victimes et soi-même d'un autre accident. On ne laisse pas quelqu'un à la merci du flot de circulation. On se souvient peut-être de l'histoire de ce motard accidenté près de Saint-Brieuc, allongé sur la voie express, devant lequel ont défilé pendant de longues minutes des dizaines d'automobilistes pressés, il y a quelques semaines. Sa survie tient du miracle.
Pour aider à la compréhension, les pompiers visionneront un DVD qui montrera trois types d'accidents les plus couramment rencontrés : accident en ville, collision à la tombée de la nuit entre une moto et une voiture, ou sur une autoroute entre une voiture et un camion.
Source : Ouest-France - Marie-Claudine Chaupitre
Pratique. « Les bons réflexes face à un accident routier », mercredi 12 novembre, à 18 h, salle du Belvédère, 1, rue André-Malraux, Yffiniac.
Que feriez-vous si vous étiez témoin d'un accident ?
Ce soir à Yffiniac,une réunion expliquera les bons réflexes à avoir. C'est ouvert à tous.
Un accident vient de se produire, vous en êtes le premier témoin. Une situation qui nécessite d'avoir les bons réflexes, qu'on soit ou qu'on ne soit pas formé aux premiers secours.
« Protéger, alerter, secourir : il faut avoir ces trois choses présentes à l'esprit si on arrive le premier sur un accident », indique Eric Paliscot, pompier au centre de secours du Perray. C'est ce qu'il expliquera, en compagnie de collègues dont le lieutenant-colonel Mengual, patron des pompiers costarmoricains, ce soir à Yffiniac.
Une réunion extrêmement utile, organisée par l'assureur MAIF qui souhaite sensibiliser le public sur ce thème. « Chaque année, les accidents de la route font de nombreuses victimes. Certaines auraient pu être sauvées si les premiers témoins n'avaient pas hésité à s'arrêter, ou à protéger les lieux de l'accident », explique l'assureur. Pompiers et SAMU confirment que les premières minutes de l'accident sont les plus importantes.
Formation aux premiers secours
Porter secours aux victimes d'un accident est d'ailleurs une obligation pénale. Selon l'article 223-6 du Code pénal, « le témoin d'un accident doit s'arrêter et porter secours aux victimes, sinon il pourra être poursuivi par la justice pour non-assistance à personne en danger ».
« Quelqu'un qui n'a jamais porté secours à une victime d'accident de la route peut avoir peur d'y aller, peur de mal faire, affirme Eric Paliscot. Pour être plus sûr de soi, rien de tel que de se former aux premiers secours. »
Douze heures de formation, auprès d'organismes tels que la Croix-Rouge, la protection civile ou les pompiers, permettent de passer le brevet de Prévention et secours civiques (ancien AFPS). « Toute personne âgée de plus de 10 ans peut le passer et être ainsi mieux armée face à un accident. »
Mais la première des règles, c'est de protéger les victimes et soi-même d'un autre accident. On ne laisse pas quelqu'un à la merci du flot de circulation. On se souvient peut-être de l'histoire de ce motard accidenté près de Saint-Brieuc, allongé sur la voie express, devant lequel ont défilé pendant de longues minutes des dizaines d'automobilistes pressés, il y a quelques semaines. Sa survie tient du miracle.
Pour aider à la compréhension, les pompiers visionneront un DVD qui montrera trois types d'accidents les plus couramment rencontrés : accident en ville, collision à la tombée de la nuit entre une moto et une voiture, ou sur une autoroute entre une voiture et un camion.
Source : Ouest-France - Marie-Claudine Chaupitre
Pratique. « Les bons réflexes face à un accident routier », mercredi 12 novembre, à 18 h, salle du Belvédère, 1, rue André-Malraux, Yffiniac.
