Citroën : Picasso monte à bord de la C3

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Publié le: 11/09/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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C3 Picasso, nouveau monospace de Citroën.

Le nom du peintre avait déjà fait un ticket gagnant avec la C4. On ne change pas une griffe gagnante. A vérifier quand même, par ces temps incertains.

Ce sera la star Citroën du prochain Mondial de l'auto. La C3 estampillée de la griffe Picasso a pris, dès hier, son premier bain de lumière médiatique. Et affiché la couleur. Modèle complètement nouveau, assemblé à Trnava (Slovaquie) comme la 207 Peugeot, commercialisé à partir de février 2009, à « un prix compétitif », la version monospace de la C3 veut se faire une place au soleil. Elle vise 110 000 exemplaires par an, essentiellement sur les marchés français (20 %), allemand et italien. Elle a donc la prétention de rééditer, à son niveau, la performance de la C4 Picasso, en s'imposant sur un segment de gamme qui n'est pas encore trop encombré par la concurrence.

En somme, elle parie sur le redémarrage des petits monospaces polyvalents, malgré les turbulences du marché que Gilles Michel, le directeur général de Citroën, ne voit pas s'estomper. Pour se donner les meilleures chances, elle cible « les jeunes couples avec enfant et les seniors dynamiques ». En langage branché des communicants maison, ça veut dire qu'elle roule à la fois pour les bo-bos (bourgeois bohèmes) et les mo-mos (mobiles moraux). S'ils le disent...

Plus concrètement, la C3 Picasso bombe du capot pour vanter son coffre (500 litres), son habitabilité évidente en hauteur, sa vision panoramique (jusqu'à 4,52 m2 de surface vitrée totale) et, naturellement, ses gènes écolos. Les deux moteurs diesel HDI 90 et 110 sont respectivement à 125 g de CO2 au kilomètre et 130g/km, éligibles au bonus. « En matière de CO2, nous sommes leaders, la moitié de nos véhicules sont à moins de 140 g/km », précise Gilles Michel. Pour autant, les moteurs à essence de la nouvelle Picasso, issus de la coopération avec BMW, sont à 157 et 159 g/km.

Le directeur général estime en tout cas que cette nouvelle Picasso devrait contribuer à « tenir les objectifs de vente et de rentabilité » de la deuxième marque de PSA, malgré la déprime du marché. Au fait, rechercher une rentabilité de l'ordre 6 %, n'est-ce pas un peu gourmand, en cette période difficile ? « 6 %, ce n'est pas un chiffre en l'air. C'est ce qui permet de garantir notre effort en recherche développement, de faire face aux situations d'urgence et d'assurer le nécessaire développement à l'international. A 2 %, on ne fait rien de tout ça. »

Source : Ouest-France - Paul Burel


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