Carburant : les prix augmentent, pas les filouteries
Actualité
Publié le: 07/05/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Un automobiliste fait le plein dans une station, et file sous les yeux du pompiste sans payer la note. La scène s'est produite il y a quelques semaines à Rennes. Ça arrive souvent ? Les gérants des stations préfèrent ne pas s'étendre sur le sujet. « Oui, on en a, mais vaut mieux ne pas trop en parler. Ça pourrait donner des idées », confie l'un d'eux.
Même question aux policiers rennais et aux gendarmes. « On recense quelques cas, mais pas plus qu'avant », indique la police. « On ne peut pas parler de recrudescence, comme en région parisienne. Mais si les prix continuent de grimper, l'essence deviendra une denrée recherchée, et logiquement les filouteries augmenteront », confie un gendarme.
Un pompiste, installé à la sortie de Rennes, recense entre un et cinq vols par mois. « Que voulez-vous, ça existera toujours. On ne peut pas faire grand-chose. Sinon rester en permanence sur nos gardes, surtout quand il y a du monde : on observe au mieux ce qui se passe à la pompe, et on relève un maximum de plaques d'immatriculation. » C'est d'ailleurs grâce à ce réflexe que les policiers parviennent à retrouver les resquilleurs.
Les stations situées dans des endroits sensibles, comme au bord des principaux axes routiers, s'équipent en caméras de surveillance. D'autres fixent une herse au sol ou une barrière pour dissuader les conducteurs mal intentionnés. Autre méthode plus dissuasive encore : un passage obligatoire à la caisse avant de se servir.
Dans la région de Rennes, les entreprises de transports font aussi les frais de la hausse continue des carburants. Ils sont une cible de choix pour des bandes organisées. « Les malfaiteurs agissent à plusieurs, la nuit, dans l'enceinte même des entreprises ou sur les parkings, constate un enquêteur. Ils siphonnent l'essence à l'aide d'un tuyau, ou en faisant un trou avec une perceuse dans le réservoir. »
Source : Ouest-France –N. Flochay
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Un automobiliste fait le plein dans une station, et file sous les yeux du pompiste sans payer la note. La scène s'est produite il y a quelques semaines à Rennes. Ça arrive souvent ? Les gérants des stations préfèrent ne pas s'étendre sur le sujet. « Oui, on en a, mais vaut mieux ne pas trop en parler. Ça pourrait donner des idées », confie l'un d'eux.
Même question aux policiers rennais et aux gendarmes. « On recense quelques cas, mais pas plus qu'avant », indique la police. « On ne peut pas parler de recrudescence, comme en région parisienne. Mais si les prix continuent de grimper, l'essence deviendra une denrée recherchée, et logiquement les filouteries augmenteront », confie un gendarme.
Un pompiste, installé à la sortie de Rennes, recense entre un et cinq vols par mois. « Que voulez-vous, ça existera toujours. On ne peut pas faire grand-chose. Sinon rester en permanence sur nos gardes, surtout quand il y a du monde : on observe au mieux ce qui se passe à la pompe, et on relève un maximum de plaques d'immatriculation. » C'est d'ailleurs grâce à ce réflexe que les policiers parviennent à retrouver les resquilleurs.
Les stations situées dans des endroits sensibles, comme au bord des principaux axes routiers, s'équipent en caméras de surveillance. D'autres fixent une herse au sol ou une barrière pour dissuader les conducteurs mal intentionnés. Autre méthode plus dissuasive encore : un passage obligatoire à la caisse avant de se servir.
Dans la région de Rennes, les entreprises de transports font aussi les frais de la hausse continue des carburants. Ils sont une cible de choix pour des bandes organisées. « Les malfaiteurs agissent à plusieurs, la nuit, dans l'enceinte même des entreprises ou sur les parkings, constate un enquêteur. Ils siphonnent l'essence à l'aide d'un tuyau, ou en faisant un trou avec une perceuse dans le réservoir. »
Source : Ouest-France –N. Flochay
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