BlueCar : premières livraisons en juin 2010
Actualité
Publié le: 24/09/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
P2886_090924.jpgLa BlueCar de Bolloré démarrera en juin 2010
Elle sera ainsi sur le marché avant la meute des concurrents. Si tout se passe bien, l'usine de Quimper créera plusieurs centaines d'emplois, affirme Vincent Bolloré à Ouest-France.
Entretien
Tous les constructeurs semblent se convertir à l'électrique. Alors, la voiture électrique de Bolloré, c'est pour quand ?
La plupart des constructeurs arrivent sur le marché avec des véhicules électriques à l'horizon 2011-2012. Nous devrions donc être les premiers en livrant nos premières voitures en juin 2010. La production industrielle des batteries débute avec l'inauguration de notre nouvelle usine à Quimper. L'assemblage des 1 000 premiers véhicules démarrera au printemps, à Turin. Dans le même temps, la production de microbus électriques de vingt-deux personnes commencera chez Gruau, à Laval. Dès 2010, nous aurons une capacité de 5 000 batteries (soit autant de véhicules), à Quimper comme à Montréal. Les deux usines ont la capacité de monter jusqu'à 30 000 batteries par an.
Quelle sera la traduction de cette montée en cadence pour l'emploi ?
À l'origine de cette phase industrielle, il y a 150 emplois de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens qui travaillent sur ce projet depuis plus de dix ans. Nous allons embaucher 80 personnes pour la production des 5 000 premières batteries, en 2010. Ensuite, pour chaque tranche de 5 000 batteries supplémentaires, ce sera une centaine d'emplois en plus. À terme, si la voiture électrique se vend bien, cela peut créer plusieurs centaines d' emplois en Bretagne.
>> Consultez les offres d’emploi sur le site ouestfrance-emploi.com
Les difficultés financières de Pininfarina peuvent-elles contrecarrer vos objectifs ?
Ce n'est pas le seul constructeur à avoir des problèmes financiers ! Nous travaillons et collaborons avec Pininfarina sans problème particulier. Vous savez, on nous a d'abord dit : « Les voitures électriques ne vont jamais exister ». Elles existent ! Après : « Les batteries Bolloré ne seront jamais produites ». On débute la production en série ! Aujourd'hui, on nous dit : « Vos voitures ne verront jamais le jour ». On verra ! Le suspense sera court : l'été 2010 !
Vous pourriez élargir vos partenariats à d'autres que Pininfarina et Gruau ?
Forts de notre technologie, nous sommes prêts à des partenariats avec d'autres, si cela est intéressant. Sur l'appel d'offres de la Ville de Paris pour Autolib, par exemple.
Où en êtes-vous des commandes, des tarifs, du réseau de vente ?
Comme prévu, nous allons commencer par une formule de location, de l'ordre de 10 € par jour. Puis nous pratiquerons la vente directe, en visant à terme un prix proche de celui d'une voiture thermique normale. Pour l'heure, nous avons plus de 6 000 commandes. La moitié émane de clients français, l'autre vient du monde entier, avec des Allemands, des Italiens, des Américains, des Japonais, etc. En ce qui concerne le réseau, ce n'est pas du tout un souci puisque la demande est supérieure à l'offre. En France, nous avons une quarantaine de points de vente constitués du réseau Bolloré Energie existant, mais aussi de différents réparateurs ou de poseurs de pare-brise.
Où se situent les plus de Bolloré dans la voiture électrique ?
Nous avons un avantage déterminant en étant les seuls au monde à fabriquer des batteries au Lithium Metal Polymère, qui nous assure une autonomie de plus de 250 kilomètres. Qui nous évite les risques d'incendie liés à la technologie lithium-ion utilisée par les concurrents. Afin de garantir la ressource lithium, qui va devenir rare, nous sommes en discussions avancées pour acquérir un gisement en Argentine qui fournirait le lithium nécessaire à 100 000 véhicules par an. Et nous avons surtout un grand projet de développement minier et industriel, en Bolivie.
Recueilli par Paul Burel , Ouest-France
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Entretien
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À l'origine de cette phase industrielle, il y a 150 emplois de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens qui travaillent sur ce projet depuis plus de dix ans. Nous allons embaucher 80 personnes pour la production des 5 000 premières batteries, en 2010. Ensuite, pour chaque tranche de 5 000 batteries supplémentaires, ce sera une centaine d'emplois en plus. À terme, si la voiture électrique se vend bien, cela peut créer plusieurs centaines d' emplois en Bretagne.
>> Consultez les offres d’emploi sur le site ouestfrance-emploi.com
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Ce n'est pas le seul constructeur à avoir des problèmes financiers ! Nous travaillons et collaborons avec Pininfarina sans problème particulier. Vous savez, on nous a d'abord dit : « Les voitures électriques ne vont jamais exister ». Elles existent ! Après : « Les batteries Bolloré ne seront jamais produites ». On débute la production en série ! Aujourd'hui, on nous dit : « Vos voitures ne verront jamais le jour ». On verra ! Le suspense sera court : l'été 2010 !
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Forts de notre technologie, nous sommes prêts à des partenariats avec d'autres, si cela est intéressant. Sur l'appel d'offres de la Ville de Paris pour Autolib, par exemple.
Où en êtes-vous des commandes, des tarifs, du réseau de vente ?
Comme prévu, nous allons commencer par une formule de location, de l'ordre de 10 € par jour. Puis nous pratiquerons la vente directe, en visant à terme un prix proche de celui d'une voiture thermique normale. Pour l'heure, nous avons plus de 6 000 commandes. La moitié émane de clients français, l'autre vient du monde entier, avec des Allemands, des Italiens, des Américains, des Japonais, etc. En ce qui concerne le réseau, ce n'est pas du tout un souci puisque la demande est supérieure à l'offre. En France, nous avons une quarantaine de points de vente constitués du réseau Bolloré Energie existant, mais aussi de différents réparateurs ou de poseurs de pare-brise.
Où se situent les plus de Bolloré dans la voiture électrique ?
Nous avons un avantage déterminant en étant les seuls au monde à fabriquer des batteries au Lithium Metal Polymère, qui nous assure une autonomie de plus de 250 kilomètres. Qui nous évite les risques d'incendie liés à la technologie lithium-ion utilisée par les concurrents. Afin de garantir la ressource lithium, qui va devenir rare, nous sommes en discussions avancées pour acquérir un gisement en Argentine qui fournirait le lithium nécessaire à 100 000 véhicules par an. Et nous avons surtout un grand projet de développement minier et industriel, en Bolivie.
Recueilli par Paul Burel , Ouest-France
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