Barack Obama met les belles américaines au régime sec
Actualité
Publié le: 26/05/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Barack Obama a décidé de mettre en place une politique agressive de réduction de la consommation de carburant.
Pour la première fois, les normes d'émission de CO2 américaines seront liées aux limitations des gaz à effet de serre. Pour Ford, GM ou Chrysler, cela signifie qu'ils devront vendre, en 2016, des berlines consommant, au maximum, 6 litres/100 km. Et des pick-up (mode de transport et outil de travail des artisans et des ruraux) limités à 7,8 l/100 km (contre 20 l actuellement).
Sur les pas de Schwarzenegger
Une véritable révolution dans un pays ayant adapté sa production automobile à un carburant longtemps peu cher. Mais, dépendants aujourd'hui de l'Etat pour leur survie, les constructeurs de Detroit ont été contraints d'accepter. Dans cette affaire, Barack Obama réussit un assez joli coup de billard à bandes
Sur le plan international, il affiche des convictions qui ne peuvent que séduire les pays respectueux de l'environnement, signataires du protocole de Kyoto. Sur le plan politique, il s'inspire clairement des normes antipollution imposées, en Californie, par un Républicain, le gouverneur Arnold Schwarzenegger, pour mieux supprimer les avantages fiscaux dont profitaient d'autres Républicains... les pétroliers texans.
Vis-à-vis du contribuable américain, enfin, c'est un excellent habillage de son coûteux plan d'aide au secteur automobile. Washington ne sauve pas les canards boiteux de l'automobile : il leur prête les milliards nécessaires à construire des véhicules moins gourmands en essence. Cela signifie des emplois préservés demain. Et des économies pour les ménages, après-demain.
Enfin, grâce à son plan, Barack Obama va réduire la dépendance américaine au pétrole importé. Ce qui lui donnera les coudées d'autant plus franches, notamment dans ses relations avec le Moyen-Orient.
(Source : Ouest-France)
Barack Obama a décidé de mettre en place une politique agressive de réduction de la consommation de carburant.
Pour la première fois, les normes d'émission de CO2 américaines seront liées aux limitations des gaz à effet de serre. Pour Ford, GM ou Chrysler, cela signifie qu'ils devront vendre, en 2016, des berlines consommant, au maximum, 6 litres/100 km. Et des pick-up (mode de transport et outil de travail des artisans et des ruraux) limités à 7,8 l/100 km (contre 20 l actuellement).
Sur les pas de Schwarzenegger
Une véritable révolution dans un pays ayant adapté sa production automobile à un carburant longtemps peu cher. Mais, dépendants aujourd'hui de l'Etat pour leur survie, les constructeurs de Detroit ont été contraints d'accepter. Dans cette affaire, Barack Obama réussit un assez joli coup de billard à bandes
Sur le plan international, il affiche des convictions qui ne peuvent que séduire les pays respectueux de l'environnement, signataires du protocole de Kyoto. Sur le plan politique, il s'inspire clairement des normes antipollution imposées, en Californie, par un Républicain, le gouverneur Arnold Schwarzenegger, pour mieux supprimer les avantages fiscaux dont profitaient d'autres Républicains... les pétroliers texans.
Vis-à-vis du contribuable américain, enfin, c'est un excellent habillage de son coûteux plan d'aide au secteur automobile. Washington ne sauve pas les canards boiteux de l'automobile : il leur prête les milliards nécessaires à construire des véhicules moins gourmands en essence. Cela signifie des emplois préservés demain. Et des économies pour les ménages, après-demain.
Enfin, grâce à son plan, Barack Obama va réduire la dépendance américaine au pétrole importé. Ce qui lui donnera les coudées d'autant plus franches, notamment dans ses relations avec le Moyen-Orient.
(Source : Ouest-France)
