Avec Citroën, Venturi roule pour La Poste
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Publié le: 23/12/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Chargée d'assembler les véhicules utilitaires électriques, l'entreprise crée une usine à Sablé-sur-Sarthe.
Trois questions à... Gildo Pastor, PDG de Venturi automobiles.
La Poste a choisi Venturi et Citroën pour ses véhicules utilitaires électriques. Un gros marché ?
Pour commencer, 250 Berlingo électriques. Dans l'industrie auto, ce n'est rien. Mais pour la voiture électrique, c'est beaucoup. Nous arrivons au bon moment. Pour Venturi, l'aventure du véhicule électrique a commencé en mars 2007. C'était un peu traumatisant pour les habitués de cette marque sportive, mais nous devions nous orienter vers des marchés utiles. On a tissé des liens avec PSA et la marque Citroën. Le groupe maîtrise la technologie électrique depuis longtemps. Venturi, petite PME réactive, devient le petit outil d'un grand constructeur.
Ces utilitaires seront assemblés à Sablé-sur-Sarthe. Pourquoi ?
En raison de la proximité de Sablé avec Rennes, Paris et les principaux fournisseurs. La crise nous a obligés à revoir notre projet à la baisse. Au lieu de construire une usine à Ouest-Park, entre Sablé-sur-Sarthe et La Flèche, on reprend les locaux de Metalform, une entreprise de Sablé qui a fait faillite.
Combien d'emplois à la clé ?
Une trentaine de personnes seront embauchées dès le début de l'année. La production commencera en mars et atteindra son maximum en juillet, avec un rythme de cent véhicules par mois. Venturi va assembler les batteries, mais aussi le moteur et le réducteur à l'avant, ce qui est très innovant. Les utilitaires auront une autonomie de 100 km. Mais nous sommes capables de produire des modèles capables de rouler 400 km.
Recueilli par Alan Le Bloa
A lire également sur Ouestfrance-auto.com :
► Venturi Automobiles s'implante à Sablé-sur-Sarthe
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Trois questions à... Gildo Pastor, PDG de Venturi automobiles.
La Poste a choisi Venturi et Citroën pour ses véhicules utilitaires électriques. Un gros marché ?
Pour commencer, 250 Berlingo électriques. Dans l'industrie auto, ce n'est rien. Mais pour la voiture électrique, c'est beaucoup. Nous arrivons au bon moment. Pour Venturi, l'aventure du véhicule électrique a commencé en mars 2007. C'était un peu traumatisant pour les habitués de cette marque sportive, mais nous devions nous orienter vers des marchés utiles. On a tissé des liens avec PSA et la marque Citroën. Le groupe maîtrise la technologie électrique depuis longtemps. Venturi, petite PME réactive, devient le petit outil d'un grand constructeur.
Ces utilitaires seront assemblés à Sablé-sur-Sarthe. Pourquoi ?
En raison de la proximité de Sablé avec Rennes, Paris et les principaux fournisseurs. La crise nous a obligés à revoir notre projet à la baisse. Au lieu de construire une usine à Ouest-Park, entre Sablé-sur-Sarthe et La Flèche, on reprend les locaux de Metalform, une entreprise de Sablé qui a fait faillite.
Combien d'emplois à la clé ?
Une trentaine de personnes seront embauchées dès le début de l'année. La production commencera en mars et atteindra son maximum en juillet, avec un rythme de cent véhicules par mois. Venturi va assembler les batteries, mais aussi le moteur et le réducteur à l'avant, ce qui est très innovant. Les utilitaires auront une autonomie de 100 km. Mais nous sommes capables de produire des modèles capables de rouler 400 km.
Recueilli par Alan Le Bloa
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