Automobilistes à contresens : une solution ?
Actualité
Publié le: 14/10/2009 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Maurice Ricquebourg propose un système à la sortie des voies express. La Direction des routes trouve cela ingénieux, mais agressif.
Cet habitant du pays de Quimperlé ne manque d'idées. Maurice Ricquebourg, de Rédéné, a « inventé un système anti-contresens », dit-il. Le retraité est ancien fonctionnaire de la caisse de retraite des marins. Pour lui, le nombre d'automobilistes tués sur les routes à cause d'un contresens constitue une « absurdité ». Il tente de se battre depuis quatre ans pour faire valoir son idée.
« Le système que j'ai imaginé est simple. Il s'agit d'installer une plaque résistante à la sortie des voix express. La voiture ou le véhicule passe dans le bon sens. À son passage, la plaque posée sur ressorts se baisse, puis se relève après le passage de la voiture pour empêcher ensuite tout contresens », explique-t-il.
Maurice Ricquebourg a contacté les spécialistes : « J'ai écrit à La Prévention routière en 2005 et au gouvernement. On m'a répondu que le système était bon, mais qu'il devait être testé... Mais il ne coûte rien. »
Joint par téléphone, Mathieu Jouvin, du service exploitation sécurité routière de la Direction ouest des routes, à Rennes, est partagé. « Le système de M. Ricquebourg, on en a déjà entendu parler. Il existe d'ailleurs sur des sites dits sensibles, type industries ou zones militaires. Sur le principe, ce n'est pas bête. Seulement, l'obstacle physique peut être trop agressif. Pour l'heure, nous souhaitons privilégier l'environnement signalétique auprès de l'usager. C'est moins brutal. »
(Ouest-France)
Maurice Ricquebourg propose un système à la sortie des voies express. La Direction des routes trouve cela ingénieux, mais agressif.
Cet habitant du pays de Quimperlé ne manque d'idées. Maurice Ricquebourg, de Rédéné, a « inventé un système anti-contresens », dit-il. Le retraité est ancien fonctionnaire de la caisse de retraite des marins. Pour lui, le nombre d'automobilistes tués sur les routes à cause d'un contresens constitue une « absurdité ». Il tente de se battre depuis quatre ans pour faire valoir son idée.
« Le système que j'ai imaginé est simple. Il s'agit d'installer une plaque résistante à la sortie des voix express. La voiture ou le véhicule passe dans le bon sens. À son passage, la plaque posée sur ressorts se baisse, puis se relève après le passage de la voiture pour empêcher ensuite tout contresens », explique-t-il.
Maurice Ricquebourg a contacté les spécialistes : « J'ai écrit à La Prévention routière en 2005 et au gouvernement. On m'a répondu que le système était bon, mais qu'il devait être testé... Mais il ne coûte rien. »
Joint par téléphone, Mathieu Jouvin, du service exploitation sécurité routière de la Direction ouest des routes, à Rennes, est partagé. « Le système de M. Ricquebourg, on en a déjà entendu parler. Il existe d'ailleurs sur des sites dits sensibles, type industries ou zones militaires. Sur le principe, ce n'est pas bête. Seulement, l'obstacle physique peut être trop agressif. Pour l'heure, nous souhaitons privilégier l'environnement signalétique auprès de l'usager. C'est moins brutal. »
(Ouest-France)
