Automobile : les concessionnaires divisés sur la crise
Actualité
Publié le: 04/12/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Vannes. « La situation du marché de l'automobile est catastrophique. Les ventes ont chuté de 30 % en octobre. Les chiffres d'affaire sont aussi en recul. Nous vendons surtout des petites cylindrées. Les marges sont donc plus faibles. »
Serge Rué, directeur de Prestige Auto Evasion, est toutefois bien le seul à Vannes à oser prononcer ce mot de catastrophe. La plupart des autres concessionnaires ont tendance, eux, à relativiser la situation.
Tous s'accordent, cependant, sur un seul point : ça ne pourra pas durer. « Depuis janvier, on enregistre moins 15 % de ventes. Mais ce n'est pas pour cela que nous sommes pessimistes, affirme Benoît Briard, le directeur de la concession Renault. Enfin... il ne faudrait pas que cela s'éternise. »
De son côté, Jean-François Borgat, directeur de Borgat Citroën, avoue, lui, tirer encore son épingle du jeu. « Les ventes des véhicules d'occasion ralentissent, mais le neuf marche bien. Nous sommes sereins pour nos chiffres jusqu'à la fin de l'année. Par contre, nous sommes davantage inquiets pour la période de janvier à juin. »
Quoi qu'il en soit, chaque concession cherche sa solution pour tenter de remédier à la crise. Chez Prestige auto évasion, on tente ainsi de renforcer le marché du véhicule d'occasion, « pour répondre aux attentes des clients ».
Chez Citroën, route de Pontivy, c'est le contraire. Priorité au neuf ! « Les véhicules d'occasion ne se vendent plus. D'ailleurs, nous faisons davantage attention à nos reprises. Les grosses berlines et les 4x4 d'occasion, par exemple, ne trouvent plus preneurs. »
Source : Ouest-France
Vannes. « La situation du marché de l'automobile est catastrophique. Les ventes ont chuté de 30 % en octobre. Les chiffres d'affaire sont aussi en recul. Nous vendons surtout des petites cylindrées. Les marges sont donc plus faibles. »
Serge Rué, directeur de Prestige Auto Evasion, est toutefois bien le seul à Vannes à oser prononcer ce mot de catastrophe. La plupart des autres concessionnaires ont tendance, eux, à relativiser la situation.
Tous s'accordent, cependant, sur un seul point : ça ne pourra pas durer. « Depuis janvier, on enregistre moins 15 % de ventes. Mais ce n'est pas pour cela que nous sommes pessimistes, affirme Benoît Briard, le directeur de la concession Renault. Enfin... il ne faudrait pas que cela s'éternise. »
De son côté, Jean-François Borgat, directeur de Borgat Citroën, avoue, lui, tirer encore son épingle du jeu. « Les ventes des véhicules d'occasion ralentissent, mais le neuf marche bien. Nous sommes sereins pour nos chiffres jusqu'à la fin de l'année. Par contre, nous sommes davantage inquiets pour la période de janvier à juin. »
Quoi qu'il en soit, chaque concession cherche sa solution pour tenter de remédier à la crise. Chez Prestige auto évasion, on tente ainsi de renforcer le marché du véhicule d'occasion, « pour répondre aux attentes des clients ».
Chez Citroën, route de Pontivy, c'est le contraire. Priorité au neuf ! « Les véhicules d'occasion ne se vendent plus. D'ailleurs, nous faisons davantage attention à nos reprises. Les grosses berlines et les 4x4 d'occasion, par exemple, ne trouvent plus preneurs. »
Source : Ouest-France
