Automobile : c'est le moment d'acheter une voiture neuve !

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Publié le: 26/12/2008 - Mis à jour le: 07/04/2015
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De moins 10 à moins 30 % ! Les constructeurs rivalisent de promotions. Entre les primes de l'État et celles des concessionnaires, le client est roi. Mais attention aux délais.

Nous nous sommes rendus chez quatre concessionnaires de l'Ouest (Renault, Nissan, Peugeot et Volkswagen) avec l'intention d'acheter une voiture neuve de moyenne gamme. Un besoin urgent pour remplacer un vieux véhicule bon pour la prime à la casse.


• Confidence.
« C'est clair qu'acheter une voiture aujourd'hui est une bonne affaire », assure un commercial d'une marque française. « Entre les primes de l'État et celles des constructeurs, on offre quasiment 3 000 € aux clients. Après, il reste encore une petite marge de manoeuvre. Mais là, c'est au cas par cas. »


• Remises maison.
Outre le bonus écologique qui peut varier de 200 à 700 € et la prime à la casse de 1 000 €, les concessionnaires mettent tous d'office des primes « maison » allant de 1 000 € à plus de 2000 €. Primes qui peuvent même augmenter si on demande, sans avoir besoin d'insister, un petit effort financier. Chez Renault, en quelques minutes, la prime est passée de 1 600 à 1 814 € pour l'achat d'une nouvelle Mégane berline DEY 85. Soit un prix, clés en main, de 17 000 € au lieu de 19 600 €.


• Le coup des options.
Chez Volkswagen, pour une Polo TDI 80 match, le concessionnaire annonce d'office une remise de 1 000 €. À laquelle se rajoutent 700 € de bonus écologique et 1 000 € de reprise. Le prix clé en main passe donc de 17 283 € à 14 583 €. Pas mal et difficile de négocier plus. Mais le concessionnaire met en avant 2 750 € d'options diverses offertes. En somme, l'équipement milieu de gamme au prix de l'entrée de gamme.


• Rapidité.
Bon point si vous annoncez que votre achat est dans les prochains jours. De quoi pousser le commercial à faire encore un petit effort supplémentaire. « Si vous signez avant samedi prochain, nous vous offrons les frais d'immatriculation, de carte grise et de mise en service », annonce l'un d'eux. Mine de rien, 580 € de plus d'économisés.


• Ne pas avoir peur de négocier.
La règle est immuable : qui ne risque rien n'a rien. Il suffit de quelques minutes pour qu'un commercial mette sous vos yeux une proposition alléchante. Exemple, chez Peugeot, sur une 207 premium 1,6 HDI à 18 250 € clés en main. Première proposition, primes incluses à 15 816 €. En revanche, si vous n'optez pas pour un financement « maison », nouveau calcul et 590 € de rabais en tenant compte d'une prime spéciale si j'achète avant le 31 décembre. Montant final : 15 226 €.


• Opération spéciale.
Vu chez Peugeot. Une 1007 neuve affichée à - 30 %. Les concessionnaires multiplient des offres « spéciales » défiant toute concurrence. De quoi parfois inciter le consommateur à changer de modèle. Des modèles qui, au passage, ne sont pas forcément les plus désirés non plus.


• Délais.
Paradoxe résumé par un concessionnaire. « Le gouvernement vient de mettre en place la prime à la casse alors que la plupart des usines ont arrêté leurs productions pour des semaines. » Conséquence, le stock de véhicules disponibles fond comme neige au soleil. Surtout pour les véhicules d'entrée et moyenne gamme. D'où un choix de plus en restreint pour les consommateurs en terme de coloris ou d'options. À moins d'accepter d'attendre près de trois mois.


• L'occase n'a pas la cote.
Noté par l'ensemble des personnes rencontrées, la très mauvaise forme du marché de l'occasion. « On devient de plus en plus draconien sur les conditions de reprise des occasions », souligne un commercial. « Notre parking d'occasions est déjà plein à craquer ! Alors à quoi ça sert de racheter des voitures que l'on n'arrivera pas à vendre. D'ailleurs, on refuse maintenant les 4x4. Et avec toutes les primes sur les voitures neuves, l'occasion est de moins en moins intéressante. »

Source : Ouest-France