Auto : au volant d'une AC Cobra 427
Actualité
Publié le: 21/07/2008 - Mis à jour le: 10/04/2015
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Christian Pichot, pour l'amour d'une Cobra
Avec son AC Cobra 427, Christian Pichot ne passe pas inaperçu dans les rues du Lude ou de la région. Rencontre avec un véritable passionné.
« Elle est belle votre voiture ! » « Merci ! » Les photographies, les regards, les compliments, c'est le quotidien de Christian Pichot lorsqu'il sort au volant de son AC Cobra 427. Parisien d'origine, il habite au Lude depuis trois ans. « Je ne regrette pas du tout Montmartre, on est très bien dans cette région. Et ici, j'ai pu me payer cette voiture. À Paris, ç'aurait été impossible ! » Ce sexagénaire, jeune retraité (encore actif) de l'immobilier s'est toujours passionné pour les voitures de sport. « Depuis l'âge de 10 ans ! Je regarde tous les grands prix de Formule 1 et chaque année, je prends une semaine pour aller aux 24 Heures du Mans. »
Presque une obsession
« Vous entendez le bruit qu'elle fait ? Elle regorge de vitamines ! », s'exclame-t-il au volant, les yeux brillants. Sa Cobra, il la voulait, il l'a eue. À guetter constamment les offres sur Internet, il a enfin trouvé la perle qu'il cherchait, en parfait état, venant d'un auto musée de Saône-et-Loire.
Depuis, il la chouchoute. Et lui a même aménagé un vrai garage des années 1950. « C'est bête, mais j'avais envie qu'elle soit garée dans un endroit où elle soit bien », confie-t-il, un sourire au coin des lèvres. Une pompe à essence - et le pompiste en tenue - d'époque, une plaque de garage à son nom faite aux États-Unis, des bidons d'huile, une collection d'assiettes Champion des années 1960, à l'effigie de Jim Clark ou encore Jackie Stewart, des panneaux lumineux... « Je voulais que l'ensemble soit harmonieux. C'est vraiment joli quand elle est là, dans son décor. »
Christian partage sa passion avec Évelyne, sa compagne depuis neuf ans, piquée depuis longtemps par le virus de l'auto. Pourtant, elle n'a pas toujours été à l'aise dans ce bolide tape-à-l'oeil. « Les gens nous saluent. Au début, j'avais l'impression d'être comme la Reine mère, j'étais gênée ! » Mais avec l'habitude, c'est devenu un plaisir. Par exemple, pour découvrir les châteaux de la Loire, c'est la Cobra qui roule.
Aujourd'hui, Christian Pichot affirme « avoir réalisé son rêve de gosse ». La Cobra ne présente qu'un seul inconvénient, qu'il évoque d'un air amusé. « J'en bave pour les créneaux, les pneus sont larges et il n'est pas question de direction assistée ! »
Ouest-France, Aurélie JUIGNET.
(Photo : La Cobra de Christian Pichot a été conçue par un Texan, Carroll Schelby. C'est un modèle 1964, avec un moteur V8, 250 chevaux et 5 vitesses. Elle a couru les 24 Heures du Mans en 1964, où elle a gagné dans la catégorie GT, et 1965.)
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Christian Pichot, pour l'amour d'une Cobra
Avec son AC Cobra 427, Christian Pichot ne passe pas inaperçu dans les rues du Lude ou de la région. Rencontre avec un véritable passionné.
« Elle est belle votre voiture ! » « Merci ! » Les photographies, les regards, les compliments, c'est le quotidien de Christian Pichot lorsqu'il sort au volant de son AC Cobra 427. Parisien d'origine, il habite au Lude depuis trois ans. « Je ne regrette pas du tout Montmartre, on est très bien dans cette région. Et ici, j'ai pu me payer cette voiture. À Paris, ç'aurait été impossible ! » Ce sexagénaire, jeune retraité (encore actif) de l'immobilier s'est toujours passionné pour les voitures de sport. « Depuis l'âge de 10 ans ! Je regarde tous les grands prix de Formule 1 et chaque année, je prends une semaine pour aller aux 24 Heures du Mans. »
Presque une obsession
« Vous entendez le bruit qu'elle fait ? Elle regorge de vitamines ! », s'exclame-t-il au volant, les yeux brillants. Sa Cobra, il la voulait, il l'a eue. À guetter constamment les offres sur Internet, il a enfin trouvé la perle qu'il cherchait, en parfait état, venant d'un auto musée de Saône-et-Loire.
Depuis, il la chouchoute. Et lui a même aménagé un vrai garage des années 1950. « C'est bête, mais j'avais envie qu'elle soit garée dans un endroit où elle soit bien », confie-t-il, un sourire au coin des lèvres. Une pompe à essence - et le pompiste en tenue - d'époque, une plaque de garage à son nom faite aux États-Unis, des bidons d'huile, une collection d'assiettes Champion des années 1960, à l'effigie de Jim Clark ou encore Jackie Stewart, des panneaux lumineux... « Je voulais que l'ensemble soit harmonieux. C'est vraiment joli quand elle est là, dans son décor. »
Christian partage sa passion avec Évelyne, sa compagne depuis neuf ans, piquée depuis longtemps par le virus de l'auto. Pourtant, elle n'a pas toujours été à l'aise dans ce bolide tape-à-l'oeil. « Les gens nous saluent. Au début, j'avais l'impression d'être comme la Reine mère, j'étais gênée ! » Mais avec l'habitude, c'est devenu un plaisir. Par exemple, pour découvrir les châteaux de la Loire, c'est la Cobra qui roule.
Aujourd'hui, Christian Pichot affirme « avoir réalisé son rêve de gosse ». La Cobra ne présente qu'un seul inconvénient, qu'il évoque d'un air amusé. « J'en bave pour les créneaux, les pneus sont larges et il n'est pas question de direction assistée ! »
Ouest-France, Aurélie JUIGNET.
(Photo : La Cobra de Christian Pichot a été conçue par un Texan, Carroll Schelby. C'est un modèle 1964, avec un moteur V8, 250 chevaux et 5 vitesses. Elle a couru les 24 Heures du Mans en 1964, où elle a gagné dans la catégorie GT, et 1965.)
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