A Talmont, le musée de l'Auto allume ses 30 bougies - Vendee - dimanche 7 mai 2006
Actualité
Publié le: 09/05/2006 - Mis à jour le: 08/10/2019
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Une quarantaine de véhicules séculaires rendent ce week-end un vibrant hommage au 30e anniversaire du musée automobile de Talmont-Saint-Hilaire.
Dans la famille Giron, mécanique rime avec génétique. Au point d'avoir fait de ce sacerdoce leur métier symbolisé par le musée automobile de Talmont-Saint-Hilaire. Flash-back au début des années 1960. Valentin et son père Gaston achètent de vieux véhicules en examinant à la loupe les petites annonces du Chasseur français. « La négociation autour du prix reposait sur le poids du cuivre et d'aluminium à l'intérieur du modèle », se souvient Valentin, l'actuel directeur de l'établissement. Autre anecdote fruit de six mois d'intenses tractations. « On avait réussi à négocier une Peugeot de 1895. Mais la voiture était remisée au grenier. » Conséquence ? « Il a fallu la démonter là-haut et descendre les morceaux à l'aide d'une échelle. » Autre temps, autres moeurs... Le plaisir des deux amoureux des vieilles mécaniques centenaires monte en régime. Temps libres et vacances sont intégralement consacrés à la remise en état de ces teufs-teufs. Et là, hors de question de ménager l'huile de coude. On ne badine pas avec la restauration. Un ancêtre roulant ça se bichonne. « On passe de 1 000 à 1 500 heures pour tout remettre minutieusement en état. Et dès qu'on met le contact, que le moteur tourne, quel bonheur ! » 50 000 visiteurs par an
Une passion que les deux hommes ont voulu faire partager au grand public. Le musée automobile ouvre ses portes le 6 avril 1976. Gaston aux commandes. Valentin en équipier. Quelques années plus tard, inversion des rôles. Le fiston reprend le flambeau. Et s'investit finalement à plein temps en 1983. Son ambition ? « Aménager l'extérieur, agrandir la surface d'exposition et évidemment compléter la collection. » Pari tenu. Le nombre de véhicules offert aux regards gourmands des visiteurs passe la vitesse supérieure. Pour aujourd'hui atteindre le cap des 160 unités attirant près de 50 000 visiteurs annuels.
Le musée célèbre jusqu'à lundi son trentième anniversaire. « On se devait de marquer le coup », explique Valentin Giron non sans une pointe d'émotion. Assise à ses côtés, sa fille Magali sourit. C'est que le 1er janvier prochain elle reprendra le volant. Suite logique d'une dynastie élevée au biberon automobile. « La fête regroupe une quarantaine de teufs-teufs. Des De Dion Bouton, Darracq, Decoville notamment. Au programme : une randonnée sur le littoral et des haltes afin que petits et grands admirent les ancêtres de nos engins modernes. » Le cortège a pris la route hier matin. Paisiblement. Symphonie pétaradante de moteur fumant. Concert de klaxons anachroniques. L'espace d'un week-end on aurait même pu se croire revenu cent ans en arrière au temps de la Belle Époque...
Une quarantaine de véhicules séculaires rendent ce week-end un vibrant hommage au 30e anniversaire du musée automobile de Talmont-Saint-Hilaire.
Dans la famille Giron, mécanique rime avec génétique. Au point d'avoir fait de ce sacerdoce leur métier symbolisé par le musée automobile de Talmont-Saint-Hilaire. Flash-back au début des années 1960. Valentin et son père Gaston achètent de vieux véhicules en examinant à la loupe les petites annonces du Chasseur français. « La négociation autour du prix reposait sur le poids du cuivre et d'aluminium à l'intérieur du modèle », se souvient Valentin, l'actuel directeur de l'établissement. Autre anecdote fruit de six mois d'intenses tractations. « On avait réussi à négocier une Peugeot de 1895. Mais la voiture était remisée au grenier. » Conséquence ? « Il a fallu la démonter là-haut et descendre les morceaux à l'aide d'une échelle. » Autre temps, autres moeurs... Le plaisir des deux amoureux des vieilles mécaniques centenaires monte en régime. Temps libres et vacances sont intégralement consacrés à la remise en état de ces teufs-teufs. Et là, hors de question de ménager l'huile de coude. On ne badine pas avec la restauration. Un ancêtre roulant ça se bichonne. « On passe de 1 000 à 1 500 heures pour tout remettre minutieusement en état. Et dès qu'on met le contact, que le moteur tourne, quel bonheur ! » 50 000 visiteurs par an
Une passion que les deux hommes ont voulu faire partager au grand public. Le musée automobile ouvre ses portes le 6 avril 1976. Gaston aux commandes. Valentin en équipier. Quelques années plus tard, inversion des rôles. Le fiston reprend le flambeau. Et s'investit finalement à plein temps en 1983. Son ambition ? « Aménager l'extérieur, agrandir la surface d'exposition et évidemment compléter la collection. » Pari tenu. Le nombre de véhicules offert aux regards gourmands des visiteurs passe la vitesse supérieure. Pour aujourd'hui atteindre le cap des 160 unités attirant près de 50 000 visiteurs annuels.
Le musée célèbre jusqu'à lundi son trentième anniversaire. « On se devait de marquer le coup », explique Valentin Giron non sans une pointe d'émotion. Assise à ses côtés, sa fille Magali sourit. C'est que le 1er janvier prochain elle reprendra le volant. Suite logique d'une dynastie élevée au biberon automobile. « La fête regroupe une quarantaine de teufs-teufs. Des De Dion Bouton, Darracq, Decoville notamment. Au programme : une randonnée sur le littoral et des haltes afin que petits et grands admirent les ancêtres de nos engins modernes. » Le cortège a pris la route hier matin. Paisiblement. Symphonie pétaradante de moteur fumant. Concert de klaxons anachroniques. L'espace d'un week-end on aurait même pu se croire revenu cent ans en arrière au temps de la Belle Époque...
