6 000 personnes attendues à ce grand rassemblement auto-moto - Chateaubriant Ancenis - lundi 13 mars 2006
Actualité
Publié le: 13/03/2006 - Mis à jour le: 08/10/2019
P830_060313.jpgLes « Bielles » roulent des mécaniques
Dimanche 19 mars, la Charbonnière va vrombir de plaisir. Grosses cylindrées et raretés à quatre roues attendent près de 6 000 curieux et passionnés. Un grand raout mécanique orchestré par les « Bielles anceniennes ». Tenue de motard obligatoire.
Elle en a sous le capot la Charbonnière. Une semaine avant le coup d'envoi de cette 14e foire auto-moto, le moindre de ses petits mètres carrés affiche déjà complet. Réservé par plus d'une centaine d'exposants venant de tout le Grand Ouest. « Des habitués qui se sont manifestés dès janvier », prévient Jean-Marc Hias, président des « Bielles ».
Pour les autres, pas de problème. L'immense parking de la salle fera office de parc automobile. L'année dernière, une cinquantaine de véhicules - « de la 4 CV à la Ferrari », précise Claude Gaudin, propriétaire d'une Triumph Speedfire de 1976 et d'une moto BSA Rocket 3 de 1973 - avait fait le bonheur des curieux.
Dimanche, pendant que petits et grands reluqueront les châssis d'une Break Domaine de 1957 ou d'une Renault Jura 4 de 1953, les yeux des mécanos, proprios de ces engins d'un autre âge, fouineront dans la multitude des bric-à-brac jouxtant la salle.
Véritables cavernes d'Ali-Baba pour fondus en mal de pièces rares. « En France, indique Jean-Marc Hias, des pros relancent la fabrication de certaines pièces et les vendent sur catalogues. »
Pour les marques internationales, reste Internet et ses multiples sites sur les belles américaines...
Une histoire de chance et de plaisir
Dans cet univers, tout est donc une histoire de coup d'oeil et de chance. « Et de plaisir, insiste le président des « Bielles anceniennes ». Refaire des voitures pour le business, ce n'est pas rentable. Quand tu mets 10 000 € pour retaper une bagnole qui sera cotée 3 000 €, ça vaut pas le coup ! » En revanche, ce qui vaut le détour, c'est de mettre les mains dans le cambouis à plusieurs. Avant de faire ronfler le moteur.
Car, en marge de la 14e foire des « Bielles », l'association et ses 50 adhérents organisent des sorties-défilés pour passionnés. Et ce, plusieurs fois dans l'année. Comme la sortie de printemps prévue pour le 16 avril. Ou les trois jours de la Pentecôte, dans les environs de La Roche-Bernard. Sans oublier, le rallye de nuit du mois de juin et son ballet de voitures des années 50 qui éclairent aux 6 Volts. « C'est assez sympathique, se marrent Claude Gaudin et Jean-Marc Hias. On n'y voit rien du tout. Chaque conducteur est donc obligé d'éclairer la route avec des lampes de poche. »
De folles lucioles qui, une fois le 3 septembre arrivé, troquent leurs plus beaux atours pour le concours de labour. Et ça, paroles de proprios de vieux tacots, c'est du lourd !
Pierre-Yves BULTEAU.
Pratique. 14e foire des « Bielles anceniennes », dimanche 19 mars, salle de la Charbonnière. De 8 h à 17 h. Entrée libre et gratuite.
Dimanche 19 mars, la Charbonnière va vrombir de plaisir. Grosses cylindrées et raretés à quatre roues attendent près de 6 000 curieux et passionnés. Un grand raout mécanique orchestré par les « Bielles anceniennes ». Tenue de motard obligatoire.
Elle en a sous le capot la Charbonnière. Une semaine avant le coup d'envoi de cette 14e foire auto-moto, le moindre de ses petits mètres carrés affiche déjà complet. Réservé par plus d'une centaine d'exposants venant de tout le Grand Ouest. « Des habitués qui se sont manifestés dès janvier », prévient Jean-Marc Hias, président des « Bielles ».
Pour les autres, pas de problème. L'immense parking de la salle fera office de parc automobile. L'année dernière, une cinquantaine de véhicules - « de la 4 CV à la Ferrari », précise Claude Gaudin, propriétaire d'une Triumph Speedfire de 1976 et d'une moto BSA Rocket 3 de 1973 - avait fait le bonheur des curieux.
Dimanche, pendant que petits et grands reluqueront les châssis d'une Break Domaine de 1957 ou d'une Renault Jura 4 de 1953, les yeux des mécanos, proprios de ces engins d'un autre âge, fouineront dans la multitude des bric-à-brac jouxtant la salle.
Véritables cavernes d'Ali-Baba pour fondus en mal de pièces rares. « En France, indique Jean-Marc Hias, des pros relancent la fabrication de certaines pièces et les vendent sur catalogues. »
Pour les marques internationales, reste Internet et ses multiples sites sur les belles américaines...
Une histoire de chance et de plaisir
Dans cet univers, tout est donc une histoire de coup d'oeil et de chance. « Et de plaisir, insiste le président des « Bielles anceniennes ». Refaire des voitures pour le business, ce n'est pas rentable. Quand tu mets 10 000 € pour retaper une bagnole qui sera cotée 3 000 €, ça vaut pas le coup ! » En revanche, ce qui vaut le détour, c'est de mettre les mains dans le cambouis à plusieurs. Avant de faire ronfler le moteur.
Car, en marge de la 14e foire des « Bielles », l'association et ses 50 adhérents organisent des sorties-défilés pour passionnés. Et ce, plusieurs fois dans l'année. Comme la sortie de printemps prévue pour le 16 avril. Ou les trois jours de la Pentecôte, dans les environs de La Roche-Bernard. Sans oublier, le rallye de nuit du mois de juin et son ballet de voitures des années 50 qui éclairent aux 6 Volts. « C'est assez sympathique, se marrent Claude Gaudin et Jean-Marc Hias. On n'y voit rien du tout. Chaque conducteur est donc obligé d'éclairer la route avec des lampes de poche. »
De folles lucioles qui, une fois le 3 septembre arrivé, troquent leurs plus beaux atours pour le concours de labour. Et ça, paroles de proprios de vieux tacots, c'est du lourd !
Pierre-Yves BULTEAU.
Pratique. 14e foire des « Bielles anceniennes », dimanche 19 mars, salle de la Charbonnière. De 8 h à 17 h. Entrée libre et gratuite.
