24 Heures du Mans : Porsche, l'autre vainqueur allemand du week-end
Actualité Porsche
Publié le: 16/06/2010 - Mis à jour le: 07/04/2015
P3131_100615.jpg(Photo : Daniel Fouray)
LM GT2. Porsche ne s'était plus imposé au Mans depuis 2007. La marque de Stuttgart a retrouvé le succès, hier, grâce à la 911 du Team Felbermayr. Ferrari, victorieux lors des deux dernières éditions, place la n° 89 en 2e position.
La Goldochser peut couler à flots. Il est 15 h, hier, dans le stand de l'écurie Felbermayr-Proton, et l'on fête allégrement à la bière locale la victoire en GT2 de la Porsche n° 77. C'est le moment des chaudes accolades entre les trois pilotes - Marc Lieb, Richard Lietz et Wolf Henzler - et les techniciens du team. Un peu plus loin, les pilotes d'Audi, vainqueurs triomphants en LM P1, se dirigent vers le podium. Porsche - Audi : on se croise, on se tape dans les mains et on rigole. Cette 78e édition est bien celle de l'Allemagne.
Chou blanc pour les Corvette
Les yeux incrédules, le jeune (31 ans) manager de Felbermayr, Christian Ried, fait le tour de ses hommes et savoure : « Participer aux 24 Heures du Mans, c'est déjà un rêve. Mais les gagner, c'est indescriptible. »
Les défections en course de voitures plus rapides, les Corvette (la n° 64 a eu un accident peu après 8 h et la n° 63 une casse moteur) et la Ferrari n° 82 du team Risi (boîte de vitesse au 116e tour) ont fait le bonheur de la Porsche. « Notre régularité a fait des merveilles. Pas un seul problème mécanique pendant 24 heures, c'est incroyable. » Et Ried de rendre un hommage appuyé à la marque allemande, qui rafle là son 78e titre au Mans, et à qui Ferrari avait chipé la victoire lors des deux précédentes éditions : « Porsche, c'est LA voiture de course par excellence. Pour moi, rien d'autre n'existe. Je suis né à une centaine de kilomètres de Stuttgart (siège de la firme). Porsche, c'est ma vie. »
Dans le camp d'en face, Ferrari, on doit s'incliner. La n° 89 de l'écurie Hankook-Farnbacher termine 2e. La n° 95 de l'AF Corse, celle pilotée par Jean Alesi et Giancarlo Fisichella, est 4e, alors que la Porsche n° 97 complète le podium. « 4e, c'est une place qui est désagréable, commente Alesi. Mais je suis tout de même ravi d'avoir participé aux 24 Heures du Mans cette année. On a fait une bonne course. J'espère revenir rapidement. »
Chez Corvette, en revanche, on fait la tête. Les belles américaines, pour leur première en GT2, affichaient de réelles qualités et de vrais espoirs. Mais le sort en a décidé autrement. « C'est une énorme déception, soupire le pilote Johnny O'Connell. On a eu un réel plaisir à piloter notre voiture toute neuve. On est frustré, car à part la Ferrari de chez Risi, personne n'allait plus vite que nous. » Mais au Mans, ce n'est pas toujours le plus rapide qui gagne la course...
Le classement
1. Porsche n° 77 (Lieb/Lietz/Henzler, Team Felbermayr Proton), 338 tours.
2. Ferrari n° 89 (Farnbacher/Simonsen/Keen, Hankook Team Farnbacher), 336 tours.
3. Porsche n° 97 (Holzer/Westbrook/Scheider, Team PMS Suderia Italia SPA), 327 tours.
4. Ferrari n° 95 (Alesi/Fisichella/Vilander, AF Corse SRL), 323 tours.
5. Porsche n° 76 (Pilet/Narac/Long, IMSA Performance Matmut), 321 tours...
Arnaud HUCHET, Ouest-France
LM GT2. Porsche ne s'était plus imposé au Mans depuis 2007. La marque de Stuttgart a retrouvé le succès, hier, grâce à la 911 du Team Felbermayr. Ferrari, victorieux lors des deux dernières éditions, place la n° 89 en 2e position.
La Goldochser peut couler à flots. Il est 15 h, hier, dans le stand de l'écurie Felbermayr-Proton, et l'on fête allégrement à la bière locale la victoire en GT2 de la Porsche n° 77. C'est le moment des chaudes accolades entre les trois pilotes - Marc Lieb, Richard Lietz et Wolf Henzler - et les techniciens du team. Un peu plus loin, les pilotes d'Audi, vainqueurs triomphants en LM P1, se dirigent vers le podium. Porsche - Audi : on se croise, on se tape dans les mains et on rigole. Cette 78e édition est bien celle de l'Allemagne.
Chou blanc pour les Corvette
Les yeux incrédules, le jeune (31 ans) manager de Felbermayr, Christian Ried, fait le tour de ses hommes et savoure : « Participer aux 24 Heures du Mans, c'est déjà un rêve. Mais les gagner, c'est indescriptible. »
Les défections en course de voitures plus rapides, les Corvette (la n° 64 a eu un accident peu après 8 h et la n° 63 une casse moteur) et la Ferrari n° 82 du team Risi (boîte de vitesse au 116e tour) ont fait le bonheur de la Porsche. « Notre régularité a fait des merveilles. Pas un seul problème mécanique pendant 24 heures, c'est incroyable. » Et Ried de rendre un hommage appuyé à la marque allemande, qui rafle là son 78e titre au Mans, et à qui Ferrari avait chipé la victoire lors des deux précédentes éditions : « Porsche, c'est LA voiture de course par excellence. Pour moi, rien d'autre n'existe. Je suis né à une centaine de kilomètres de Stuttgart (siège de la firme). Porsche, c'est ma vie. »
Dans le camp d'en face, Ferrari, on doit s'incliner. La n° 89 de l'écurie Hankook-Farnbacher termine 2e. La n° 95 de l'AF Corse, celle pilotée par Jean Alesi et Giancarlo Fisichella, est 4e, alors que la Porsche n° 97 complète le podium. « 4e, c'est une place qui est désagréable, commente Alesi. Mais je suis tout de même ravi d'avoir participé aux 24 Heures du Mans cette année. On a fait une bonne course. J'espère revenir rapidement. »
Chez Corvette, en revanche, on fait la tête. Les belles américaines, pour leur première en GT2, affichaient de réelles qualités et de vrais espoirs. Mais le sort en a décidé autrement. « C'est une énorme déception, soupire le pilote Johnny O'Connell. On a eu un réel plaisir à piloter notre voiture toute neuve. On est frustré, car à part la Ferrari de chez Risi, personne n'allait plus vite que nous. » Mais au Mans, ce n'est pas toujours le plus rapide qui gagne la course...
Le classement
1. Porsche n° 77 (Lieb/Lietz/Henzler, Team Felbermayr Proton), 338 tours.
2. Ferrari n° 89 (Farnbacher/Simonsen/Keen, Hankook Team Farnbacher), 336 tours.
3. Porsche n° 97 (Holzer/Westbrook/Scheider, Team PMS Suderia Italia SPA), 327 tours.
4. Ferrari n° 95 (Alesi/Fisichella/Vilander, AF Corse SRL), 323 tours.
5. Porsche n° 76 (Pilet/Narac/Long, IMSA Performance Matmut), 321 tours...
Arnaud HUCHET, Ouest-France
