22.11 : Les assurances moins chères pour les femmes
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Publié le: 22/11/2007 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Une loi permettra bientôt aux assureurs de proposer des contrats moins chers aux femmes. Parce qu'elles vivent plus longtemps et conduisent mieux.
Les femmes vieillissent mieux et plus longtemps que les hommes. Selon l'Insee, l'espérance de vie atteint le seuil des 77 ans pour les hommes, il dépasse celui des 84 ans chez les femmes. Autre qualité de ces dames : elles sont impliquées dans moins d'accidents de la circulation que les hommes. L'Observatoire national interministériel de la sécurité routière relève, qu'en 2005, huit personnes sur dix tuées sur les routes sont des hommes. Et aussi, que le nombre de blessés hommes (70 804) dans des accidents est nettement supérieur à celui des femmes (40 879).
Par dérogation
Ces constats ont amené Christine Lagarde, ministre de l'Économie et des Finances, à présenter, mardi, à l'Assemblée nationale, un projet de loi permettant aux assureurs de proposer des contrats distincts aux hommes et aux femmes. « Ce traitement différencié s'apparente à de la discrimination », s'émeut Annick Le Loch, députée socialiste du Finistère. Les sénateurs, aux rangs desquels siègent 17,9 % de femmes, reconnaissent volontiers « le principe de non-discrimination en fonction du sexe dans l'accès aux biens et aux services ». Mais, ils donnent tout de même, « par dérogation », aux assureurs, la possibilité de rédiger ce genre de contrats.
Un vrai cadeau de Noël pour les femmes. Car les assureurs peuvent proposer ce contrat différencié dès le 21 décembre. Le projet de loi concerne les contrats automobile et les contrats d'assurance décès. Il ne donne pas le mode d'emploi aux compagnies d'assurances. Certaines appliquent déjà des tarifs différenciés entre jeunes conducteurs selon qu'ils sont garçons ou filles.
D'autres, comme la Maif (Mutuelle assurances des instituteurs de France) n'adhèrent pas à cette idée. « Nous nous refusons par principe à toute ségrégation, explique Pascal Demurger, directeur délégué de la mutuelle des enseignants, notre philosophie est basée sur la mutualisation des tarifs et la solidarité entre sociétaires. » La Maif préfère différencier ses tarifs en fonction du type de véhicule, de la zone d'habitation et du comportement des conducteurs.
Une loi permettra bientôt aux assureurs de proposer des contrats moins chers aux femmes. Parce qu'elles vivent plus longtemps et conduisent mieux.
Les femmes vieillissent mieux et plus longtemps que les hommes. Selon l'Insee, l'espérance de vie atteint le seuil des 77 ans pour les hommes, il dépasse celui des 84 ans chez les femmes. Autre qualité de ces dames : elles sont impliquées dans moins d'accidents de la circulation que les hommes. L'Observatoire national interministériel de la sécurité routière relève, qu'en 2005, huit personnes sur dix tuées sur les routes sont des hommes. Et aussi, que le nombre de blessés hommes (70 804) dans des accidents est nettement supérieur à celui des femmes (40 879).
Par dérogation
Ces constats ont amené Christine Lagarde, ministre de l'Économie et des Finances, à présenter, mardi, à l'Assemblée nationale, un projet de loi permettant aux assureurs de proposer des contrats distincts aux hommes et aux femmes. « Ce traitement différencié s'apparente à de la discrimination », s'émeut Annick Le Loch, députée socialiste du Finistère. Les sénateurs, aux rangs desquels siègent 17,9 % de femmes, reconnaissent volontiers « le principe de non-discrimination en fonction du sexe dans l'accès aux biens et aux services ». Mais, ils donnent tout de même, « par dérogation », aux assureurs, la possibilité de rédiger ce genre de contrats.
Un vrai cadeau de Noël pour les femmes. Car les assureurs peuvent proposer ce contrat différencié dès le 21 décembre. Le projet de loi concerne les contrats automobile et les contrats d'assurance décès. Il ne donne pas le mode d'emploi aux compagnies d'assurances. Certaines appliquent déjà des tarifs différenciés entre jeunes conducteurs selon qu'ils sont garçons ou filles.
D'autres, comme la Maif (Mutuelle assurances des instituteurs de France) n'adhèrent pas à cette idée. « Nous nous refusons par principe à toute ségrégation, explique Pascal Demurger, directeur délégué de la mutuelle des enseignants, notre philosophie est basée sur la mutualisation des tarifs et la solidarité entre sociétaires. » La Maif préfère différencier ses tarifs en fonction du type de véhicule, de la zone d'habitation et du comportement des conducteurs.
