21.12 : Adieu la C5, vive la nouvelle C5
Actualité
Publié le: 21/12/2007 - Mis à jour le: 07/04/2015
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Événement, jeudi, à PSA Rennes. La 720 000e et dernière C5 est sortie des lignes de montage. Elle laisse la place à la nouvelle C5 pleine d'avenir.
719 998, 719 999 et 720 000 ! Jeudi à 13 h, le site de PSA Rennes (La Janais) a sorti sa 720 000e et dernière C5. Un événement fêté par le personnel et qui marque aussi la fin d'une production lancée en 2001.
« La relève est déjà là avec la nouvelle C5, précise Yves Fallouey, directeur de PSA Rennes. Un véhicule qui doit nous permettre de rivaliser, en terme de qualité, avec les véhicules allemands. Pour nous, ça représente un nouveau challenge. Nous en sommes actuellement à la montée en puissance de la production. Cinquante véhicules par jour aujourd'hui. »
Un chiffre qui devrait augmenter progressivement. Pour le printemps 2008, date de la commercialisation de la nouvelle C5, 150 000 voitures devront être envoyées dans les réseaux de distribution aux quatre coins de la planète.
Un objectif de production que coûte que coûte, PSA Rennes devra respecter avec une exigence draconienne en terme de qualité. En clair, travailler vite et surtout très bien.
Timing tendu
« Ce vendredi soir, pour les fêtes de fin d'année, la production de véhicules va être interrompue jusqu'au 2 janvier prochain, poursuit Yves Fallouey. Cependant, durant cette période, environ 500 personnes vont continuer à travailler sur l'aménagement de la nouvelle ligne de production de la C5. Mise en place de nouveaux robots, d'installations automatiques, validation de process. »
Fini, par exemple, la pause manuelle des joints d'étanchéité. Des robots de toute dernière génération déposent dans l'habitacle, au millimètre près, des enduits spéciaux qui doivent assurer un confort acoustique inédit. Aux techniciens de s'assurer que ces mêmes robots pourront travailler efficacement avec la montée en puissance de la production. Sans aucun pépin technique.
« Notre timing est très tendu, confirme le directeur. Il ne faut pas oublier non plus que dans cette aventure nous embarquons un nombre considérable de fournisseurs extérieurs dont beaucoup sont implantés dans la région. » Du succès de PSA dépend leur avenir et vice-versa.
1 000 intérimaires embauchés
Toujours liée à ce nouveau véhicule, l'embauche d'environ un millier d'intérimaires. « C'est en cours. Mais je tiens à préciser que l'embauche de ces intérimaires, qui travaillent en production, n'a rien à voir avec le plan des départs volontaires qui, à Rennes, a concerné environ 580 personnes. Il s'agissait de personnes qui n'étaient pas de la fabrication et PSA se doit de s'engager dans une réduction globale de ses frais de structure. »
Un avis qui n'est pas partagé par les syndicats qui dénoncent, quelle que soit la forme de ces départs, une diminution de la masse salariale.
Samuel NOHRA.
Événement, jeudi, à PSA Rennes. La 720 000e et dernière C5 est sortie des lignes de montage. Elle laisse la place à la nouvelle C5 pleine d'avenir.
719 998, 719 999 et 720 000 ! Jeudi à 13 h, le site de PSA Rennes (La Janais) a sorti sa 720 000e et dernière C5. Un événement fêté par le personnel et qui marque aussi la fin d'une production lancée en 2001.
« La relève est déjà là avec la nouvelle C5, précise Yves Fallouey, directeur de PSA Rennes. Un véhicule qui doit nous permettre de rivaliser, en terme de qualité, avec les véhicules allemands. Pour nous, ça représente un nouveau challenge. Nous en sommes actuellement à la montée en puissance de la production. Cinquante véhicules par jour aujourd'hui. »
Un chiffre qui devrait augmenter progressivement. Pour le printemps 2008, date de la commercialisation de la nouvelle C5, 150 000 voitures devront être envoyées dans les réseaux de distribution aux quatre coins de la planète.
Un objectif de production que coûte que coûte, PSA Rennes devra respecter avec une exigence draconienne en terme de qualité. En clair, travailler vite et surtout très bien.
Timing tendu
« Ce vendredi soir, pour les fêtes de fin d'année, la production de véhicules va être interrompue jusqu'au 2 janvier prochain, poursuit Yves Fallouey. Cependant, durant cette période, environ 500 personnes vont continuer à travailler sur l'aménagement de la nouvelle ligne de production de la C5. Mise en place de nouveaux robots, d'installations automatiques, validation de process. »
Fini, par exemple, la pause manuelle des joints d'étanchéité. Des robots de toute dernière génération déposent dans l'habitacle, au millimètre près, des enduits spéciaux qui doivent assurer un confort acoustique inédit. Aux techniciens de s'assurer que ces mêmes robots pourront travailler efficacement avec la montée en puissance de la production. Sans aucun pépin technique.
« Notre timing est très tendu, confirme le directeur. Il ne faut pas oublier non plus que dans cette aventure nous embarquons un nombre considérable de fournisseurs extérieurs dont beaucoup sont implantés dans la région. » Du succès de PSA dépend leur avenir et vice-versa.
1 000 intérimaires embauchés
Toujours liée à ce nouveau véhicule, l'embauche d'environ un millier d'intérimaires. « C'est en cours. Mais je tiens à préciser que l'embauche de ces intérimaires, qui travaillent en production, n'a rien à voir avec le plan des départs volontaires qui, à Rennes, a concerné environ 580 personnes. Il s'agissait de personnes qui n'étaient pas de la fabrication et PSA se doit de s'engager dans une réduction globale de ses frais de structure. »
Un avis qui n'est pas partagé par les syndicats qui dénoncent, quelle que soit la forme de ces départs, une diminution de la masse salariale.
Samuel NOHRA.
