La Nissan Leaf gagne en autonomie

Il faut bien l’admettre le premier et principal défaut des voitures électriques c’est celui de l’autonomie. Le silence de fonctionnement ne suffit pas à séduire le plus grand nombre. Face à la pression des consommateurs, les constructeurs n’ont pas tardé à l’admettre. Tous désormais concentrent leurs efforts pour améliorer la situation et tous apportent des solutions.


Kilomètres supplémentaires

C’est l’exemple de Nissan sur la Leaf. Alors que les premiers modèles étaient proposés avec des batteries de 24Kw/h, désormais, la marque japonaise propose, en complément une version 30 kW/h.

Concrètement ces 6 kW/h dopent sérieusement l’autonomie du véhicule qui est désormais donné pour une autonomie théorique de 250 kilomètres.

Lors d’un essai routier, à vitesse « normale » sur des routes sinueuses, le chiffre de 180 kilomètres nous est apparu comme plus réaliste. Un chiffre qui marque toutefois un net progrès qui va  au-delà des 25 % d’énergie supplémentaire  annoncées.


21 kg en plus, c’est tout !

En fait, force est de constater que les ingénieurs n’ont pas seulement planché sur la seule puissance électrique. Si le supplément de puissance a été obtenu avec une modeste augmentation de poids de 21 kg, un gros travail d’ingénierie est venu s’y associer.

A titre d’exemple la conception et le fonctionnement interne de la batterie ont été repensés. Ils sont la clé de performances optimisées. De même l’introduction de cathodes de plus forte densité améliore sensiblement les capacités, tandis que la nouvelle configuration contribue également à un gain d’efficacité.


Gestion intelligente

Dans le même temps les progrès réalisés par Nissan, le sont sur le terrain de l’électronique embarquée avec des améliorations sensibles. On trouve, par exemple, la possibilité pour le propriétaire de l’auto de la contrôler à distance via le système Carwings.

Pouvoir piloter le niveau de charge ou climatiser l’habitacle, depuis un smartphone permet de bien gérer sa voiture et finalement d’améliorer l’autonomie. Le préchauffage ou au contraire le rafraîchissement de l’habitacle quand la voiture est encore branchée permet finalement de gagner de précieux kilomètres.

Bon équilibre des masses

En ce qui concerne la recharge, rien de particulier à signaler. Celle-ci s’effectue de la même façon qu’auparavant et donc que  sur la version 24 kWh. Dans la pratique, on peut brancher la voiture dans son garage, utiliser des bornes de recharge publiques, ou encore des bornes de recharge rapide.

A noter enfin qu’à l’occasion de l’essai effectué, force a été de constater que cette nouvelle mouture est facile à conduire. Le poids des batteries ne perturbe pas le comportement routier et l’équipement est particulièrement séduisant. Bref, les progrès sont là.

Bruno Mortier