Votre voiture est pleine de puces !

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Publié le: 09/07/2007 - Mis à jour le: 21/11/2022

Automobile et électronique de pointe sont de plus en plus inséparables. Pour tirer le meilleur parti du moteur. Mais aussi pour offrir sécurité et confort.

Je veux une voiture très sobre, qui consomme peu. Écologique aussi, qui émet de moins en moins de gaz toxiques ou à effet de serre. Qui m'assure également, ainsi qu'à mes passagers, un très bon niveau de sécurité. Avec, en prime, du confort.

Pour arriver à ce standard - qui n'est plus l'apanage d'une élite argentée - les constructeurs automobiles ont de plus en plus recours à l'électronique embarquée. Ils insèrent dans leurs véhicules des dizaines de microprocesseurs aux missions très spécialisées. Un de leurs principaux fournisseurs est Freescale, le leader mondial de l'électronique embarquée.

Performances, sécurité confort...

 

Reprise de votre voiture d'occasion

 

« En 1980, une voiture qui parcourait 15 000 km par an rejetait trois tonnes de dioxyde de carbone, explique Denis Griot, directeur général Emea (Europe, Moyen-Orient et Afrique) de Freescale, aujourd'hui, grâce aux composants électroniques, ce chiffre a été divisé par deux et nous continuons à travailler pour que ce taux baisse encore dans les prochaines années. »

Mieux encore : si les émissions de gaz d'une voiture pouvaient être comparées, aujourd'hui, à une boîte de chaussure, les constructeurs automobiles et les électroniciens devront arriver au format d'un petit dé d'ici à 2012 !

Dans une voiture moyenne, on dénombre environ une centaine de puces électroniques. Aussi bien pour améliorer les performances du moteur que pour contrôler la trajectoire, assurer le fonctionnement des systèmes de sécurité (airbag, ceinture), apporter du confort aux conducteurs et aux passagers...

Anticiper pour éviter les tonneaux

« Cela représente environ 20 % du coût d'une voiture. Il existe une relation très étroite entre les constructeurs de véhicules et le monde de l'électronique », assure Denis Griot. Illustration avec, par exemple, la participation active de Freescale au pôle de compétence automobile breton et des relations privilégiées avec PSA Peugeot Citroën.

L'enjeu est de taille dans un marché automobile ultra-concurrentiel. Une voiture se vend grâce à sa ligne, mais aussi, de plus en plus, avec des arguments de basse consommation, d'écologie, de confort et de sécurité. « L'électronique n'a plus un rôle passif. Au fil des années, nous l'avons rendue active et même anticipative. Par exemple, nous sommes en train de développer de nouveaux systèmes de contrôle de trajectoire pour empêcher les véhicules de partir dans des tonneaux. Ou encore des puces permettant non seulement de diminuer les émissions de CO 2 , mais aussi de gaz beaucoup plus toxiques que sont le monoxyde de carbone et le nox. »

De l'électronique, il y en a encore dans les nouvelles générations de boîtes de vitesse automatique, dans les systèmes anti-collision, dans la régulation de la climatisation, dans le contrôle de la pression des pneus, l'allumage automatique des phares ou des essuie-glaces. Des puces de plus en plus performantes et efficaces. Pour arriver à ces résultats, Freescale, l'année dernière, a investi plus de 730 millions d'euros dans la recherche et le développement.

Samuel NOHRA.